- 20:35Pénurie d’eau en milieu rural : l’Intérieur serre la vis et renforce le contrôle
- 20:15Le gouvernement accélère le déploiement de sa feuille de route pour l’emploi
- 19:30Marché carbone : le Maroc lance le “Green Assets Cluster” pour impulser une dynamique africaine
- 18:40Le domaine privé de l’État marocain bondit de 30 % en 2024
- 18:30Guelmim-Oued Noun lance un plan de développement à 12,9 MMDH
- 18:00Transports en commun : la hausse des tarifs fait débat à Rabat-Salé-Témara
- 17:33Le Maroc perçu comme première menace étrangère par 55 % des Espagnols
- 17:00Casablanca : les douanes traquent les réseaux de contrefaçon au marché Lakriaa
- 16:30Formation post-sortie : les syndicats d’enseignants dénoncent une gestion chaotique du ministère
Suivez-nous sur Facebook
Mineure impliquée dans l’affaire Jerando placée sous surveillance
Dans une décision rendue le 3 juillet, le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ a ordonné une liberté surveillée pour Malak Tahiri, une mineure impliquée dans l’affaire liée à Hicham Jerando, principal suspect d’un vaste réseau de diffamation et de chantage numérique.
La jeune fille, âgée de moins de 18 ans, a écopé d’un blâme judiciaire accompagné d’une surveillance de trois mois, sous la tutelle du président du tribunal de première instance de Nador. Elle a été placée dans un centre de protection de l’enfance.
Un réseau structuré autour de la calomnie
L’affaire met au jour une organisation criminelle opérant en ligne, pilotée depuis l’étranger par Jerando, accusé de diffuser des vidéos contenant des accusations graves sans fondement. Selon la DGSN, plusieurs personnes, récemment arrêtées, lui auraient transmis des informations inventées pour régler des comptes personnels.
Un artisan a par exemple reconnu avoir fabriqué une fausse histoire de contrebande pour faire pression sur un client. Un autre a visé un policier pour des raisons personnelles.
Publication sans vérification
Les contenus transmis à Jerando étaient repris tels quels, sans vérification, puis diffusés sous son nom pour leur donner plus de crédibilité. Les enquêteurs de la BNPJ et du BNLCC poursuivent les investigations pour démanteler l’ensemble du réseau et identifier d’éventuelles autres victimes ou complices.
Cette affaire souligne l’ampleur des risques liés à la désinformation numérique et la nécessité de renforcer la lutte contre les abus en ligne.