- 14:30Consulat du Maroc à Bruxelles : des comportements décriés entachent les efforts de réforme
- 14:28Espace et développement durable : Le Maroc et l’Inde intensifient leur coopération stratégique
- 14:15Mamadou Lamine Camara sacré meilleur joueur étranger de la Botola Pro 2024-2025
- 13:55Nasser Bourita : « L’autonomie est aujourd’hui la seule voie acceptable pour le Sahara »
- 13:22Le Maroc célèbre le 55e anniversaire de SAR le Prince Moulay Rachid
- 13:08Près de 5 000 nouvelles entreprises créées à Rabat-Salé-Kénitra entre Janvier et Avril 2025
- 13:00 Rabat revoit ses accords : vers une refonte stratégique de l’ALE Maroc-Turquie
- 12:05La saison 2025-2026 de la Botola Pro «inwi» démarre le 22 août
- 12:03“Maroc, terre de football” : L’ONMT en tournée européenne pour promouvoir La CAN 2025
Suivez-nous sur Facebook
Blanchiment d’argent : deux sociétés visées à Casablanca
À Casablanca, deux sociétés de location de voitures font l’objet d’une enquête approfondie de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) pour soupçons de blanchiment d’argent. L’alerte a été donnée après des signalements évoquant des flux financiers d’origine douteuse, circulant via des contrats de location longue durée.
Les premières investigations ont révélé l’utilisation de sociétés-écrans et des mouvements bancaires mensuels appuyés par des documents comptables, jugés suspects par les autorités. Les gérants, sans expérience commerciale, ont attiré l’attention, notamment l’un d’eux âgé de seulement 25 ans.
En collaboration avec la Direction générale des impôts, l’ANRF a relevé d’importantes anomalies fiscales, notamment des charges d’entretien de véhicules surestimées par rapport aux flottes réellement détenues.
L’enquête a aussi mis en évidence des liens entre les dirigeants et des Marocains résidant en France et en Belgique, possédant des investissements dans des secteurs variés à Casablanca et Marrakech. Ces relations renforcent les soupçons d’un réseau international de blanchiment.
En 2023, l’ANRF a transmis 71 dossiers à la justice, en hausse de plus de 30 % par rapport à 2022. Une grande partie concerne la falsification de documents, la fraude et le blanchiment lié aux cryptomonnaies et aux paris en ligne.
Le cas des deux sociétés casablancaises illustre une nouvelle fois les méthodes utilisées pour maquiller des fonds illégaux derrière des activités en apparence légales, et souligne l’enjeu du renforcement des contrôles financiers au Maroc.
Commentaires (0)