- 12:39Le Libéria réaffirme à Rabat son soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara
- 12:30Canicule au Maroc : l’agriculture en souffrance face à la chaleur extrême
- 12:25Crédit Agricole et le gouvernement s’allient pour numériser le monde rural
- 12:04La rentrée scolaire 2025-2026 fixée au 8 septembre
- 12:00Mineure impliquée dans l’affaire Jerando placée sous surveillance
- 11:58Notariat et conservation foncière : un partenariat stratégique pour accélérer la digitalisation
- 11:54Le Maroc et le Sénégal renforcent leur coopération commerciale pour un partenariat durable
- 11:30Déchets électroniques : le Maroc à la croisée des chemins entre menace et opportunité
- 10:55SM le Roi Mohammed VI félicite Donald J. Trump à l’occasion de la fête nationale américaine
Suivez-nous sur Facebook
Le Royaume-Uni lâche le projet Xlinks
Un projet énergétique de grande envergure entre le Maroc et le Royaume-Uni vient de subir un revers inattendu. Le gouvernement britannique a décidé de ne pas accorder sa garantie d’achat à Xlinks, entreprise en charge du projet d’interconnexion électrique reliant la région marocaine de Guelmim-Oued Noun au sud de l’Angleterre. Cette décision, rapportée par Sky News, met en péril un projet pourtant salué pour son ambition écologique et économique.
Le secrétaire d’État à la sécurité énergétique, Ed Miliband, a opté pour une stratégie priorisant les sources d’énergie « locales », écartant ainsi la possibilité d’un Contrat pour la différence (CfD) de 25 ans avec Xlinks. Ce type de contrat aurait permis à l’entreprise de sécuriser un prix de vente fixe de l’électricité produite au Maroc, tout en rassurant les investisseurs et bailleurs de fonds internationaux.
Le projet Xlinks proposait pourtant une offre compétitive : de l’électricité verte – solaire et éolienne – livrée au Royaume-Uni via des câbles sous-marins sur une distance de près de 3 800 kilomètres. L’énergie devait être proposée à un prix environ deux fois inférieur à celui des nouvelles centrales nucléaires britanniques, un argument de poids dans le contexte actuel de la transition énergétique.
Mais la position actuelle du gouvernement britannique traduit une volonté claire de recentrer sa stratégie sur les énergies domestiques, quitte à se détourner d’initiatives internationales pourtant prometteuses. Un choix stratégique qui suscite des interrogations parmi les observateurs de la politique énergétique du pays.
Face à ce refus, Xlinks est contrainte de revoir sa feuille de route. L’entreprise a récemment demandé une mise en pause de sa procédure d’obtention de l’Ordonnance de consentement de développement (DCO), en attendant de clarifier sa situation réglementaire et contractuelle. Dans une lettre adressée aux autorités britanniques fin mai, elle évoquait des « circonstances exceptionnelles » justifiant cette suspension temporaire.
L’abandon du soutien gouvernemental ne signifie pas pour autant la fin du projet. Xlinks pourrait désormais explorer d’autres partenariats, voire un redéploiement stratégique vers d’autres marchés intéressés par l’importation d’électricité renouvelable à grande échelle.
Commentaires (0)