- 10:00CAN Féminine 2024 au Maroc : des primes inédites pour booster le football féminin africain
- 09:55Taourirt : l’INDH investit dans l’intégration socio-économique des femmes et des jeunes
- 09:55Réunion du comité permanent de la sécurité routière à Rabat
- 09:30Engrais russes taxés : le Maroc en pole position pour conquérir le marché européen
- 09:29Rougeole : Utrecht lance une campagne de vaccination avant les vacances d’été
- 08:33Mohamed Abdennabaoui élu président de l’AHJUCAF à l’unanimité à Rabat
- 08:30Khémisset mise sur les coopératives pour une inclusion économique durable
- 08:00Santé : partenariat stratégique entre la Fondation Mohammed VI et Sothema
- 07:45Le Ministère des Affaires Etrangères procède à la nomination de 22 nouveaux Consuls Généraux
Suivez-nous sur Facebook
Blanchiment d’argent : deux sociétés visées à Casablanca
À Casablanca, deux sociétés de location de voitures font l’objet d’une enquête approfondie de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) pour soupçons de blanchiment d’argent. L’alerte a été donnée après des signalements évoquant des flux financiers d’origine douteuse, circulant via des contrats de location longue durée.
Les premières investigations ont révélé l’utilisation de sociétés-écrans et des mouvements bancaires mensuels appuyés par des documents comptables, jugés suspects par les autorités. Les gérants, sans expérience commerciale, ont attiré l’attention, notamment l’un d’eux âgé de seulement 25 ans.
En collaboration avec la Direction générale des impôts, l’ANRF a relevé d’importantes anomalies fiscales, notamment des charges d’entretien de véhicules surestimées par rapport aux flottes réellement détenues.
L’enquête a aussi mis en évidence des liens entre les dirigeants et des Marocains résidant en France et en Belgique, possédant des investissements dans des secteurs variés à Casablanca et Marrakech. Ces relations renforcent les soupçons d’un réseau international de blanchiment.
En 2023, l’ANRF a transmis 71 dossiers à la justice, en hausse de plus de 30 % par rapport à 2022. Une grande partie concerne la falsification de documents, la fraude et le blanchiment lié aux cryptomonnaies et aux paris en ligne.
Le cas des deux sociétés casablancaises illustre une nouvelle fois les méthodes utilisées pour maquiller des fonds illégaux derrière des activités en apparence légales, et souligne l’enjeu du renforcement des contrôles financiers au Maroc.
Commentaires (0)