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Crise des étudiants en médecine au Maroc : Le ministre Abdellatif Miraoui fait le point sur les revendications et les solutions proposées
Alors que le hashtag « #Miraouidégage » envahit les réseaux sociaux, le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a fait une mise au point sur la situation des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, qui dure depuis plus de cinq mois. Cette crise, qui ne concerne pas les étudiants en médecine dentaire, a été marquée par le boycott des examens de la session de printemps, organisés à partir du 26 juin à la demande des étudiants.
Lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, Miraoui a rappelé les efforts déployés par le gouvernement pour répondre aux revendications des étudiants en médecine. Il a souligné que de nombreuses réunions ont eu lieu, au cours desquelles des réponses claires ont été apportées aux questions posées et des solutions réalistes ont été proposées pour résoudre les contraintes identifiées.
Parmi les demandes auxquelles le gouvernement a répondu, figurent la durée de formation pour obtenir un doctorat en médecine, les problèmes liés aux thèses et la formation en spécialité médicale au troisième cycle. Le ministre a également mentionné le statut juridique des résidents et les indemnités accordées aux étudiants stagiaires, qui ont été doublées.
Cependant, le ministre a critiqué le fait que les étudiants soient revenus sur les accords conclus lors des réunions, après être retournés dans leurs assemblées. Il a également précisé que le gouvernement s’est engagé à réexaminer les sanctions disciplinaires et à permettre aux étudiants suspendus de passer les examens, à condition que ceux-ci aient lieu et que le fonctionnement normal reprenne dans les facultés.
Concernant la réduction de la durée de formation de 7 à 6 ans, Miraoui a expliqué que l’objectif n’est pas économique, mais vise à améliorer la qualité de la formation et à l’adapter aux changements internationaux. Il a également souligné que la septième année dans l’ancien système présentait plusieurs dysfonctionnements, confirmés par les étudiants eux-mêmes.
Enfin, le ministre a exprimé son espoir que les étudiants seront autorisés à participer aux examens prévus la semaine prochaine, affirmant que toutes les craintes concernant les études et les stages ont été prises en compte et que des moyens ont été mis en place pour assurer une formation de qualité, incluant l’intelligence artificielle, la télémédecine et la simulation médicale. Le nombre d’heures de stages a également été augmenté, passant de 2900 heures sur sept ans à 3200 heures de stages supervisés.
La situation reste donc tendue entre les étudiants en médecine et le gouvernement marocain, mais Abdellatif Miraoui assure que toutes les mesures sont prises pour répondre aux revendications des étudiants et améliorer la formation médicale dans le pays.