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Macron et Tebboune relancent les relations franco-algériennes
Après une période marquée par des tensions, les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont décidé de relancer les relations bilatérales entre la France et l’Algérie. Cette annonce intervient à l’occasion d’un entretien entre les deux chefs d’État, tenu le jour de l’Aïd el-Fitr, marquant un tournant stratégique dans les échanges diplomatiques entre Paris et Alger.
Un dialogue renouvelé après des mois de crise
Dans un communiqué commun, les deux présidents ont affirmé leur volonté de reprendre le dialogue amorcé lors de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie en 2022. Ce rapprochement est motivé par des enjeux majeurs, notamment sécuritaires et économiques, dans un contexte où l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique font face à de nombreuses crises.
La coopération sécuritaire entre les deux pays sera immédiatement relancée, avec un accent particulier sur la lutte contre le terrorisme au Sahel et les réseaux de trafics humains. De même, la question migratoire, au cœur des tensions récentes, devra être abordée sous un angle pragmatique et efficace.
Des tensions migratoires et sécuritaires à surmonter
L’un des points de friction entre Paris et Alger a été la réadmission des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), un dossier récurrent qui a envenimé les relations diplomatiques. La situation s'est aggravée après l’attentat de Mulhouse du 22 février, commis par un ressortissant algérien qui avait fait l’objet de plusieurs demandes de réadmission refusées par Alger.
Toutefois, ces derniers jours, les tensions semblent s’apaiser. La France, soucieuse de rétablir un dialogue constructif, a tempéré son discours, et certaines figures gouvernementales, autrefois critiques envers Alger, ont adopté une posture plus discrète.
Une coopération historique et économique à redéfinir
Outre les questions de sécurité et d’immigration, les deux chefs d’État souhaitent finaliser le travail de mémoire sur la colonisation et la guerre d’indépendance algérienne. La commission mixte d’historiens, dont les travaux étaient en suspens, devra fournir des recommandations avant l’été 2025.
Sur le plan économique, les relations franco-algériennes restent soumises aux aléas politiques, mais les deux présidents ont exprimé leur volonté de renforcer les échanges commerciaux et les investissements mutuels. Pour concrétiser cette relance, plusieurs visites officielles sont prévues, notamment celle du ministre français des Affaires étrangères à Alger le 6 avril.
Enfin, un sommet entre Macron et Tebboune est en préparation, bien qu’aucune date précise n’ait été communiquée. Cette rencontre sera décisive pour fixer les bases d’une coopération plus stable entre les deux nations.
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