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Les oasis de Tafilalet renaissent grâce aux pluies bienfaisantes
la région de Drâa-Tafilalet connaissent une véritable renaissance grâce aux pluies bénéfiques qui se sont abattues ces derniers jours. Une aubaine pour les agriculteurs locaux, qui voient leurs champs et leurs terres reprendre vie, redonnant ainsi espoir à une région autrefois marquée par des années de vaches maigres.
Ali Soubane, un jeune agriculteur de la commune d’Aoufous (province d’Errachidia), est l’un des nombreux bénéficiaires de ces précipitations bienvenues. Avec une houe à la main, il désherbe son champ de fèves, veillant à éliminer les mauvaises herbes qui risquent de nuire à sa culture. "Après des années de sécheresse, cette année est exceptionnelle", souligne Ali. "Les pluies ont non seulement revitalisé les terres arides mais aussi apporté une bouffée d'air frais pour la gestion des ressources en eau", ajoute-t-il avec enthousiasme.
Le travail des sols est également encouragé par El Ayachi Belhahj, un agriculteur de Zaouit Amelkis. Il souligne l'impact positif des récentes pluies sur les cultures de palmier-dattier et d'olivier, ainsi que sur les cultures vivrières. "Ces pluies auront également un effet bénéfique pour lutter contre les incendies dans les oasis, un phénomène exacerbé par la sécheresse", explique-t-il.
Les efforts collectifs dans la gestion des ressources en eau sont également mis en avant, notamment par l'Association Amelkis des utilisateurs de l’eau à usage agricole. En collaboration avec diverses institutions locales et régionales, cette association œuvre pour la préservation des oasis et l'entretien des systèmes d’irrigation, en particulier les seguias, essentiels pour l’agriculture locale.
Par ailleurs, l'oued Ziz, qui serpente à travers la région, a retrouvé de son éclat, revitalisant les oasis d’Ouled Chaker, situées à une trentaine de kilomètres d’Errachidia. Les agriculteurs de cette zone peuvent enfin espérer une meilleure récolte, grâce à l'amélioration des conditions hydriques.
Malgré des taux de remplissage des barrages encore insuffisants, la population locale demeure optimiste. À la date du 11 mars, le taux de remplissage des barrages de la région a atteint 53%, une amélioration significative par rapport aux 19% de l’année dernière à la même période. Le barrage Hassan Addakhil, l’un des plus importants, affiche un taux de 65,7%, apportant un soulagement aux habitants.
Les sources naturelles, comme la célèbre Ain Meski, commencent aussi à retrouver leur débit après avoir été à sec pendant plus de trois ans, offrant un regain d'espoir pour l'approvisionnement en eau potable et en eau pour l'agriculture.
Les récentes pluies ne représentent pas seulement un soulagement pour les agriculteurs et les habitants de la région, mais elles offrent également un regain d'intérêt pour les oasis en tant que destinations touristiques. La région, autrefois menacée par la sécheresse, voit ainsi renaître son écosystème et ses sources d’eau, redonnant vie à un patrimoine naturel et agricole d’une grande valeur.
La reprise de la vie dans les oasis de Tafilalet est une preuve tangible de la résilience de cette région et de l'importance des efforts conjoints pour préserver ses ressources en eau et son environnement. Les pluies bienfaisantes apportent ainsi non seulement l’espoir d’une meilleure récolte, mais aussi celui d’un avenir plus prospère pour cette partie du Maroc.
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