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Sahara : Le Maroc élargit son soutien en Afrique anglophone
Le Maroc poursuit son offensive diplomatique en Afrique et renforce progressivement sa position auprès des pays anglophones du continent. Longtemps enclins à soutenir les thèses séparatistes du polisario, plusieurs de ces États revoient désormais leur posture et rejoignent le mouvement international en faveur de la souveraineté du Royaume sur le Sahara.
Dernier exemple en date : le Ghana. Ce pays d’Afrique de l’Ouest, historiquement favorable aux positions du polisario, a officiellement suspendu ses relations avec l’entité séparatiste autoproclamée « rasd » et exprimé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007. Une prise de position claire qui marque un tournant diplomatique majeur et s’inscrit dans une dynamique régionale plus large.
Ce changement d’orientation s’ajoute à celui d’autres pays anglophones comme le Kenya, le Libéria, la Zambie, l’Eswatini ou encore le Malawi. Certains d’entre eux, à l’image du Libéria ou de la Zambie, ont renforcé leur appui en ouvrant des consulats dans les provinces du sud du Maroc, à Laâyoune et Dakhla, affirmant ainsi concrètement leur reconnaissance de la souveraineté marocaine sur la région.
Les motivations de ces pays sont claires : la recherche d’une solution durable et réaliste à un conflit qui paralyse depuis près de cinq décennies le développement régional. Le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, a ainsi qualifié l’initiative marocaine d’autonomie de « seule base réaliste et durable » pour parvenir à un règlement définitif.
Ces soutiens africains s’inscrivent dans un contexte de reconfiguration des alliances diplomatiques sur le continent. Le mémorandum d’entente signé récemment entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la prétendue « rasd » a suscité la désapprobation de plusieurs États membres, qui ont affirmé ne pas avoir été consultés et ont tenu à se désolidariser de cette initiative.
La Zambie, par exemple, a adressé une note officielle à l’ambassade du Maroc à Lusaka, réitérant son appui sans réserve au plan marocain et qualifiant le mémorandum de la SADC de « non contraignant ». Le Malawi a également pris ses distances, qualifiant la proposition marocaine de « solution pratique » au différend régional.
Face à ces évolutions, l’Algérie, principal soutien du polisario, voit sa stratégie s’affaiblir sur la scène africaine. Son discours, jugé dépassé par nombre de ses pairs, ne semble plus trouver l’écho escompté, notamment auprès des jeunes élites africaines soucieuses de stabilité, d’investissement et de coopération pragmatique.
Avec plus de 113 pays soutenant aujourd’hui le Maroc dans sa position sur le Sahara et au moins 28 ayant retiré ou gelé leur reconnaissance de la « rasd », le Royaume récolte les fruits d’une diplomatie patiente, cohérente et multilatérale. Cette tendance pourrait, à terme, pousser l’Union africaine à reconsidérer la présence de l'entité séparatiste en son sein.
Le repositionnement stratégique des pays anglophones africains constitue ainsi une avancée significative dans le processus de consolidation de la marocanité du Sahara sur la scène continentale et internationale.
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