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Le nucléaire iranien fait flamber le pétrole
Les prix du pétrole ont entamé la semaine en hausse, portés par un climat d’incertitude géopolitique autour du dossier nucléaire iranien et par des espoirs timides de relance économique mondiale via les discussions commerciales entre la Chine et les États-Unis.
Lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a progressé de 0,86 % pour atteindre 67,04 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine pour livraison en juillet, s’est apprécié de 1,10 % à 65,29 dollars. Ces gains interviennent dans un contexte marqué par le blocage persistant des pourparlers entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire iranien.
Le gouvernement iranien a annoncé l’élaboration d’une nouvelle proposition qui sera soumise aux États-Unis. Une réponse à une initiative américaine jugée insuffisante par les autorités iraniennes. Le point de crispation majeur demeure l’enrichissement d’uranium : Washington exige un abandon total de cette activité, ce que Téhéran refuse catégoriquement, en se référant au Traité de non-prolifération nucléaire, dont il est signataire.
« La situation reste tendue et imprévisible. Les marchés anticipent un risque de blocage prolongé, voire d'escalade », observe un analyste pétrolier new-yorkais. En toile de fond, le spectre d’une intervention militaire, notamment israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, alimente également les inquiétudes sur l’offre mondiale de brut.
L’Iran, acteur clé du marché pétrolier, voit sa capacité d’exportation limitée par les sanctions, notamment depuis la politique de « pression maximale » instaurée par l’administration Trump. Toute évolution dans les discussions pourrait entraîner un réajustement significatif de l’offre mondiale.
Dans le même temps, les marchés gardent un œil attentif sur une autre scène diplomatique : la reprise des discussions entre la Chine et les États-Unis à Londres. Un mois après une rencontre jugée encourageante à Genève, les deux géants économiques tentent à nouveau de trouver un terrain d’entente sur leurs différends commerciaux.
Les investisseurs espèrent que ces pourparlers permettront de prolonger la trêve tarifaire en vigueur et de soutenir la croissance, ce qui dynamiserait la demande en pétrole. « Toute avancée dans ce dialogue est perçue comme un facteur de soutien pour les prix », estime un spécialiste des matières premières.
Cependant, les analystes restent prudents quant à l’issue des discussions. Le souvenir des tensions récurrentes et des compromis éphémères entre Pékin et Washington incite à la retenue.
Ainsi, entre incertitudes nucléaires au Moyen-Orient et diplomatie économique entre les deux plus gros consommateurs mondiaux de brut, le marché pétrolier demeure extrêmement sensible aux signaux géopolitiques. Une volatilité qui pourrait perdurer dans les semaines à venir.
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