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Covid-19 : Ce que l’on sait du variant NB.1.8.1 détecté en Asie et en Europe
Détecté depuis janvier 2025 dans plusieurs régions du globe, le sous-variant NB.1.8.1 du SARS-CoV-2, issu de la lignée Omicron, attire l’attention des autorités sanitaires internationales. Sans être considéré comme préoccupant à ce jour, il fait néanmoins l’objet d’une surveillance accrue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en raison de sa croissance rapide en Asie et de sa présence en Europe et aux États-Unis.
Particulièrement surveillé à Singapour, Taïwan et Hong Kong, NB.1.8.1 est associé à une recrudescence des cas de Covid-19, avec une hausse sensible des passages aux urgences et des décès. En Europe, quelques cas ont été recensés, dont quatre confirmés en France, tandis que les autorités sanitaires restent attentives à son évolution.
Le classement de ce variant dans la catégorie des virus « en cours d’investigation » signifie qu’il présente des mutations génétiques pouvant potentiellement impacter sa transmissibilité ou sa capacité à échapper à l’immunité. Pour l’heure, NB.1.8.1 ne répond pas aux critères d’un variant préoccupant, qui impliquerait une gravité clinique accrue ou une réduction significative de l’efficacité vaccinale.
D’après les premières données disponibles, notamment celles publiées en préprint par une équipe chinoise, NB.1.8.1 conserverait une forte affinité pour le récepteur ACE2 (porte d’entrée du virus dans les cellules humaines) et montrerait une capacité d’échappement immunitaire humorale. En d’autres termes, il pourrait infecter plus facilement des personnes déjà vaccinées ou ayant déjà contracté le virus. Toutefois, ces résultats proviennent d’études en laboratoire, et aucune conclusion définitive ne peut être tirée sur son comportement réel dans la population.
Les dernières données de la base GISAID indiquent que NB.1.8.1 représentait 10,7 % des séquences analysées dans la semaine du 21 avril, contre 2,5 % quatre semaines plus tôt. Cette progression, bien que modeste, confirme une diffusion croissante, sans pour autant justifier une alerte sanitaire mondiale.
L’OMS se veut d’ailleurs rassurante : le risque global pour la santé publique reste faible, aucune preuve n’indique que NB.1.8.1 provoque des formes plus sévères de la maladie, et les vaccins actuellement disponibles restent efficaces, selon les données disponibles.
Pour le moment, aucune mesure restrictive n’est envisagée. Toutefois, les spécialistes insistent sur la nécessité de maintenir une vaccination à jour pour les personnes à risque, ainsi que le respect des gestes barrières en cas de symptômes ou de contact avec une personne positive.
À ce stade, NB.1.8.1 ne semble pas préfigurer une nouvelle vague massive, mais son émergence rappelle que le virus continue d’évoluer, et que la vigilance reste essentielle, notamment dans un contexte mondial marqué par un net recul des campagnes de vaccination et de la surveillance virologique.
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