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Qui défendra la réforme de la Moudawana ?
La réforme de la Moudawana, bien qu'imparfaite, marque une avancée importante dans les efforts du Maroc pour rapprocher les droits des femmes et des hommes des standards universels. Toutefois, elle reste timide et insuffisante, ne cassant aucune ligne forte. Si elle témoigne d'une volonté politique de compromis, son impact social risque de rester limité, faute de soutien clair et d'appropriation par la société.
Le véritable défi réside dans la capacité à inscrire l'esprit de cette réforme dans les mentalités et les pratiques de la population. Qui va défendre ce projet, l'expliquer, le revendiquer et en faire une cause personnelle ? Ces questions demeurent sans réponse, tandis que les adversaires de la réforme, souvent bruyants, occupent largement l'espace public et les réseaux sociaux.
Ce constat rappelle l'échec relatif du Plan d'intégration de la femme, proposé il y a 25 ans par Saïd Saâdi et la société civile. Ce projet, ambitieux et progressiste, visait à réhabiliter le rôle des femmes pour le bénéfice de la famille et de la société. Pourtant, malgré sa pertinence, il a manqué de soutien, y compris parmi ses partisans. La réforme de la Moudawana semble aujourd'hui souffrir des mêmes écueils : un manque d'appropriation et une opposition trop vocale, parfois même venant de femmes qui rejettent l'idée de l'égalité avec les hommes.
Il est impératif de ne pas laisser la réforme de la Moudawana seule face à ses détracteurs. Elle a besoin d'être soutenue, expliquée et défendue. Bien qu'incomplète, elle constitue un pas en avant qu'il faut valoriser auprès d'une société encore hésitante face au changement.
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