- 15:32Les Forces Armées Royales fêtent leur 69e anniversaire en présence de SAR le prince héritier Moulay El Hassan
- 15:30Taroudant mise sur la jeunesse et l’innovation avec son premier forum de la formation professionnelle et de l’emploi
- 15:00Paiement électronique au Maroc : vers la fin du monopole du CMI
- 14:40Province de Kénitra : Nouvelles initiatives pour désenclaver les zones rurales et améliorer l’accès à la santé
- 13:30 Casablanca face aux défis logistiques : Moncef Belkhayat plaide pour une synergie renforcée public-privé
- 13:00Daret 2.0 : la tontine électronique débarque dans le Royaume
- 12:45Casablanca : QN Maroc organise une exposition immersive sur la vente directe
- 12:40Langue amazighe dans l’espace public : rigueur assumée ou approximations contestées ?
- 12:20Marrakech : Trois opérateurs de montgolfières suspendus pour violations graves des règles aériennes
Suivez-nous sur Facebook
Ralentissement de la croissance économique au deuxième trimestre 2024
L’arrêté des comptes nationaux du deuxième trimestre 2024 révèle un ralentissement de la croissance de l’économie nationale, passant de 2,5 % à 2,4 % par rapport à la même période en 2023, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette croissance, tirée par la demande intérieure, s’est réalisée dans un contexte d’inflation maîtrisée et d’un besoin de financement de l’économie nationale représentant 1,1 % du PIB.
Les activités non agricoles ont enregistré une augmentation de 3,2 %, tandis que celles du secteur agricole ont connu une baisse de 4,5 %, précise le HCP.
En détail, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 5 % au deuxième trimestre 2024, après avoir enregistré un accroissement de 1,2 % le même trimestre de l’année précédente. Cette contraction s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 4,5 % (contre une hausse de 1,5 % l’année précédente) et de celle de la pêche de 14,7 % (contre une baisse de 4,5 % l’année précédente).
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a connu une augmentation de 3,8 % au lieu d’une baisse de 2,4 % durant le deuxième trimestre de l’année précédente. Cette amélioration est le résultat de l’augmentation des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction de 23,6 % (contre une baisse de 9,6 %), du bâtiment et travaux publics de 3,6 % (contre une baisse de 2,4 %), des industries de transformation de 2,9 % (contre une baisse de 1,6 %) et de la baisse de celle de l’électricité et eau de 6,3 % (contre une hausse de 0,8 %).
Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement, passant de 5 % la même période de l’année précédente à 3,1 % au deuxième trimestre de 2024. Ce ralentissement est marqué par la baisse des activités de « Hébergement et restauration » à 9,3 % (contre 32,8 %), de « Transport et de l’entreposage » à 5,1 % (contre 6,9 %), de « Recherche et développement et services rendus aux entreprises » à 3,8 % (contre 4,4 %), des « Services de l’éducation, de la santé et action sociale » à 2,7 % (contre 4,8 %), des « Services immobiliers » à 2 % (contre 3,2 %), des « Services financiers et assurances » à 0,9 % (contre 3,1 %) et de « Information et communication » à 0,5 % (contre 4,2 %).
Cependant, certaines activités ont connu une hausse, notamment les services rendus par l’administration publique générale et sécurité sociale de 3,6 % (contre 3,3 %) et le commerce et réparation de véhicules de 1,9 % (contre 0,9 %).
En conséquence, la valeur ajoutée du secteur non agricole a connu une augmentation de 3,2 % durant le deuxième trimestre 2024, contre 2,5 % une année auparavant.
Dans ce contexte, et compte tenu de l’accroissement des impôts sur les produits nets des subventions de 3 %, le Produit Intérieur Brut (PIB) a affiché un accroissement de 2,4 % en volume, contre 2,5 % le deuxième trimestre de l’année précédente.
Aux prix courants, le PIB a connu une hausse de 3,6 %, dégageant une hausse du niveau général des prix de 1,2 % contre 7,3 % le deuxième trimestre de l’année précédente.
Ce ralentissement de la croissance économique soulève des questions sur les mesures à prendre pour stimuler l’économie nationale et maintenir une inflation maîtrisée. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer les politiques économiques à adopter pour soutenir la reprise et assurer une croissance durable.
Commentaires (0)