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La grippe saisonnière progresse en France
L’épidémie de grippe saisonnière poursuit sa progression sur l’ensemble du territoire français, selon le dernier point de situation publié par Santé publique France. Toutes les régions sont désormais concernées, avec une circulation virale en nette hausse, touchant l’ensemble des classes d’âge.
Cette dynamique est particulièrement marquée chez les enfants de moins de 15 ans, identifiés comme l’un des principaux moteurs de la transmission. Les indicateurs de surveillance montrent une augmentation soutenue des consultations en médecine de ville et des passages aux urgences, même si la situation reste, à ce stade, qualifiée de « modérée » par l’agence sanitaire, aussi bien en milieu hospitalier qu’en soins de proximité.
Selon les projections actuelles, le pic de l’épidémie pourrait survenir d’ici la fin de l’année ou au tout début du mois de janvier, une période traditionnellement propice à une intensification des virus respiratoires en France.
En parallèle, une autre pathologie hivernale majeure semble amorcer un plateau. La bronchiolite, qui touche principalement les nourrissons et est le plus souvent causée par le virus respiratoire syncytial (VRS), montre des signes de stabilisation. Les données de surveillance indiquent une baisse progressive des passages aux urgences et des hospitalisations associées, avec des niveaux proches de ceux observés à la même période lors de la saison précédente.
Le bilan de la saison grippale 2024-2025 reste néanmoins lourd. Plus de 17.000 décès attribués à la grippe ont été recensés, un chiffre nettement supérieur à la moyenne habituelle, généralement comprise entre 9.000 et 10.000 décès par an. Environ 30.000 hospitalisations ont également été enregistrées, soulignant l’impact significatif de l’épidémie sur le système de santé.
Les autorités sanitaires rappellent que certaines catégories de population demeurent particulièrement exposées aux formes graves de la maladie, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques. Dans ce contexte, la vaccination et l’adoption des gestes barrières restent des leviers essentiels pour limiter la propagation du virus et réduire la pression sur les structures de soins.
