- 09:00CAN Féminine Futsal 2025 : Le Maroc s’offre une victoire historique face à la Tanzanie
- 08:30Salaire minimum, retraite, impôts : ce que change l’action du gouvernement selon Younes Sekkouri
- 08:00Le Prix de la presse parlementaire 2025 : une nouvelle édition pour valoriser le journalisme engagé
- 07:32Sahara : Kinshasa désavoue un protocole signé par la SADC et réaffirme son soutien à la souveraineté marocaine
- 07:14L’AMMC et l’ANGSPE unissent leurs forces pour faciliter l’accès des EEP au marché des capitaux
- 07:00Futsal féminin : le Maroc sacré champion d’Afrique, SM le roi félicite les Lionnes
- 19:00Casablanca mobilise les professionnels pour une transition énergétique responsable
- 18:31AS FAR – Wydad : un clasico sous haute tension pour une place en ligue des champions
- 18:00L’archevêque de Rabat : une conversion spirituelle au cœur du Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Pourquoi les éleveurs bradent-ils leurs moutons ?
Les rumeurs autour d’une possible annulation de l’Aïd al-Adha ont bouleversé le marché ovin, poussant de nombreux éleveurs à vendre prématurément leurs moutons. Malgré un afflux d’animaux sur les marchés hebdomadaires, les prix restent étonnamment élevés, enregistrant seulement une légère baisse.
Une conjoncture difficile pour les éleveurs
Dans la région de Doukkala, la décision de brader le cheptel n’est pas seulement dictée par les rumeurs. L’augmentation drastique des coûts d’alimentation du bétail pèse lourdement sur les éleveurs. Le prix d’une balle de foin atteint aujourd’hui 60 dirhams, tandis que les prix du kilo de haricots et de betteraves s’envolent respectivement à plus de 8 et 5 dirhams. Après plusieurs années de sécheresse, la situation devient critique pour de nombreux agriculteurs contraints de vendre rapidement leurs bêtes avant d’accumuler davantage de pertes.
Polémique et tensions au Parlement
La question a été soulevée au Parlement par un député également éleveur, suscitant une vive réaction sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes y voient une tentative masquée de favoriser l’importation de moutons à moindre coût, avant de les revendre à des prix plus élevés. Cette hypothèse alimente la méfiance alors que les éleveurs locaux peinent déjà à maintenir leur activité face aux difficultés économiques.
Une réponse gouvernementale attendue
Jusqu’ici, le gouvernement est resté silencieux sur la question. Le ministère de l’Agriculture a annoncé un recensement du cheptel avant toute prise de décision, mais cette démarche est jugée insuffisante par les acteurs du secteur. Les éleveurs espèrent des mesures concrètes pour contrer la hausse des coûts et préserver l’économie pastorale en péril.
En attendant, la tension demeure sur les marchés, et l’incertitude plane toujours sur l’avenir des éleveurs et des consommateurs à l’approche de l’Aïd al-Adha.
Commentaires (0)