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Repli des taux débiteurs au Maroc : un début d’année 2025 sous le signe de l’assouplissement monétaire
Activités bancaires au Maroc : les taux d’intérêt poursuivent leur baisse au premier trimestre 2025
Les conditions de financement continuent de s’améliorer au Maroc. Au premier trimestre 2025, les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques ont enregistré un nouveau recul, selon les dernières données publiées le 9 mai par Bank Al-Maghrib. Le taux global moyen s’est établi à 4,98 %, soit une baisse de 10 points de base par rapport à la fin 2024.
Cette évolution s’inscrit dans une dynamique amorcée depuis la mi-2024. Après avoir atteint 5,43 % au deuxième trimestre de l’année dernière, les taux avaient progressivement fléchi jusqu’à 5,08 % en décembre, traduisant une volonté des établissements bancaires d’accompagner la reprise économique tout en tenant compte du contexte monétaire global.
Des baisses variables selon les types de crédit
Si la tendance générale est à la baisse, elle varie sensiblement selon la nature des prêts. Les facilités de trésorerie ont connu la plus forte détente, avec un taux moyen de 4,74 % contre 5,00 % au trimestre précédent. En revanche, les crédits à l’équipement ont vu leur taux légèrement remonter à 5,15 %, tandis que les crédits immobiliers ont connu une légère hausse à 5,18 %.
Les prêts à la consommation demeurent les plus coûteux pour les emprunteurs, leur taux moyen ayant augmenté à 7,13 %, contre 6,99 % à la fin de l’année 2024. Cette évolution souligne la prudence des banques face aux risques liés à ce type de financement.
Des disparités entre ménages et entreprises
L’analyse par catégorie d’emprunteurs révèle des écarts significatifs. Les crédits accordés aux ménages ont été consentis à un taux moyen de 5,96 %, en légère hausse. À l’inverse, les entreprises non financières ont bénéficié d’un assouplissement, avec un taux moyen en baisse à 4,84 %.
Les grandes entreprises ont obtenu des financements à 4,96 %, tandis que les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) ont dû faire face à des taux plus élevés, à 5,61 %, confirmant les difficultés d’accès au crédit pour ce segment encore jugé à risque par les établissements bancaires.
Un ajustement graduel des politiques bancaires
Ces données illustrent une stratégie bancaire plus nuancée. Si le mouvement de détente est bien réel, il reste modulé en fonction des profils d’emprunteurs et des usages des fonds. La baisse généralisée des taux traduit un environnement plus favorable à l’investissement et à la consommation, mais les écarts persistants montrent que les banques continuent d’opérer une gestion fine des risques.
Avec la poursuite de cette tendance, les mois à venir permettront d’observer si cette politique d’assouplissement se confirme et si elle parvient à stimuler davantage l’activité économique, en particulier auprès des TPME et des ménages modestes.