- 10:30Laâyoune : un parc éolien maroco-émirati d'ici 2027
- 09:47Transport urbain : Laftit s’attaque au désordre dans le secteur des taxis
- 09:39Mondial 2030 : Feu vert à la Fondation « Maroc 2030 »
- 09:30Maroc–Chili : un commerce bilatéral en forte croissance, dopé par les exportations marocaines
- 09:22Le dollar continue de fléchir face au dirham : vers un rééquilibrage monétaire durable ?
- 09:17Syhati Immo SPI : le premier OPCI dédié à la santé atteint un milliard de dirhams en un temps record
- 09:02Marché des capitaux : ralentissement des levées au 1er semestre
- 08:43Le Maroc autorise l’utilisation des plaques d’immatriculation conformes au modèle international
- 08:30Mohamed Maliki en Inde : « Le Maroc et l’Inde avancent vers un partenariat stratégique global »
Sous-Rubrique Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Dialogue social au Maroc : entre concertation et divergences
Les relations entre le gouvernement et les partenaires sociaux sont au cœur du dialogue social au Maroc. Jeudi, à l’issue du Conseil du gouvernement, Younes Sekkouri, ministre de l’Insertion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a réaffirmé l'importance de cette relation, soulignant le rôle essentiel des syndicats et des entreprises dans la dynamique économique nationale.
Le ministre a salué "l’esprit de patriotisme" des partenaires sociaux, qui ont pris part aux discussions autour du projet de loi sur la grève. Selon lui, le texte final adopté a été enrichi grâce aux contributions des syndicats, tout en garantissant le droit de grève. Malgré des divergences, ce dialogue a permis d’aboutir à un compromis jugé plus équilibré.
Toutefois, le climat social reste marqué par des tensions, comme l’illustre le dernier mouvement de grève initié par plusieurs centrales syndicales. D’après M. Sekkouri, le taux de participation a varié selon les secteurs : 1,4 % dans le privé et 32 % dans le public, avec des pics dans l’éducation (35,5 %), la santé (33,3 %) et la justice (30,5 %).
Ces chiffres témoignent d’un engagement contrasté des travailleurs face aux réformes en cours. Si le gouvernement met en avant une démarche participative, les syndicats revendiquent davantage d’acquis sociaux et expriment des craintes quant aux impacts des nouvelles dispositions sur le droit de grève.
Alors que le dialogue social demeure un pilier fondamental de la gouvernance économique et sociale du Maroc, l’équilibre entre concertation et fermeté s’avère crucial pour préserver la paix sociale et accompagner les transformations en cours.