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Casablanca change de cap pour sa propreté
Casablanca s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa politique de gestion des déchets. Le 26 juin 2025 marquera la fin des contrats liant la ville aux sociétés Arma et Averda, opérateurs historiques chargés de la propreté urbaine. À cette occasion, la municipalité s’oriente vers une refonte complète du système avec, à la clé, le lancement d’appels d’offres internationaux pour sélectionner de nouveaux prestataires.
Un cahier des charges innovant pour un service renforcé
Lors de la réunion de la commission municipale de suivi du secteur, tenue le 21 mai dernier, les élus ont présenté les grandes lignes du futur cahier des charges. Objectif : élever le niveau des prestations et garantir aux habitants un cadre de vie plus propre et plus sain. Parmi les principales mesures envisagées figurent :
- l’achat de nouveaux camions-bennes et compacteurs,
- l’intégration d’engins spécialisés, comme les bulldozers à balais latéraux, pour traiter les déchets verts,
- l’adoption de plans de collecte sectorisés, adaptés aux particularités de chaque arrondissement,
- et l’inclusion des jardins publics et des places dans les tournées de nettoyage manuel.
La « police de la propreté » entre en scène
Au-delà des aspects techniques, Casablanca souhaite agir sur le plan comportemental. La commune a ainsi commencé à structurer une « police de la propreté », des équipes spécialement formées pour sensibiliser la population, surveiller les infractions et sanctionner les dépôts sauvages ou le non-respect des consignes de tri.
Pour Karim Glaibi, membre du conseil de la ville, « cette nouvelle étape est une opportunité essentielle pour améliorer durablement la qualité du service de propreté à Casablanca ». Il insiste sur la nécessité d’une mobilisation collective : « Les élus, les prestataires et surtout les citoyens doivent s’engager ensemble afin de réussir cette transition. »
Vers une métropole modèle en matière de propreté ?
Les récentes améliorations constatées sur le terrain montrent que des avancées sont possibles, mais elles restent fragiles. Le changement de prestataires pourrait devenir un tremplin pour transformer Casablanca en référence nationale, voire régionale, en matière de gestion urbaine des déchets. À condition, bien sûr, que les nouvelles entreprises soient à la hauteur des ambitions affichées.
La métropole marocaine, qui connaît une croissance rapide et une urbanisation intense, joue ici une carte cruciale pour son image, sa qualité de vie et sa durabilité environnementale. À suivre de près.
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