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Jouahri défend la réforme du régime de change
Devant la Commission des finances, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a mis en lumière l’importance stratégique de la réforme du régime de change pour le futur de l’économie marocaine. Cette réforme, ancrée dans la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans un vaste chantier de modernisation économique visant à renforcer la résilience nationale face aux bouleversements mondiaux.
Selon M. Jouahri, le régime de change n’est pas qu’un simple mécanisme monétaire : il représente un pilier fondamental de la stabilité macroéconomique du Royaume. Son rôle est crucial dans la régulation des échanges extérieurs, la compétitivité des entreprises, l’attractivité des investissements étrangers et la protection du pouvoir d’achat.
La réforme engagée ne vise pas à bouleverser les équilibres économiques existants, mais plutôt à les consolider et les adapter à un environnement global de plus en plus volatile. Elle se veut progressive, maîtrisée et fondée sur des études approfondies, tout en tirant parti des meilleures pratiques internationales. Cette transformation s’opère également en coordination étroite avec le ministère de l’Économie et des Finances, garantissant une cohérence dans la politique économique globale du pays.
Appuyée par le Fonds monétaire international, qui encourage depuis plusieurs années une plus grande flexibilité du dirham, cette évolution du régime de change s’inscrit dans un contexte favorable. Comme l’a souligné Younes Issami, directeur des opérations monétaires et des changes à BAM, les conditions actuelles – stabilité du marché, inflation maîtrisée et évolution de l’offre et de la demande – créent un terrain propice à cette transition.
De son côté, Mohamed Taamouti, directeur des études économiques à BAM, a insisté sur la nécessité de garantir une transition fluide vers un régime plus flexible, en s’assurant d’un contrôle strict de l’inflation et du maintien de réserves de change confortables. Il a également mis l’accent sur la création d’un marché des changes plus profond, sur la transparence des interventions de la Banque centrale, et sur le renforcement des outils de gestion des risques de change, tant pour le secteur public que privé.
En somme, la réforme du régime de change n’est pas seulement une évolution technique : elle reflète une ambition nationale de se doter d’une économie moderne, robuste et compétitive. Une transformation stratégique, pensée à long terme, pour un Maroc plus fort face aux défis économiques internationaux.
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