- 16:10Biens communaux bradés : des présidents de conseils sous pression
- 15:43Afrojack allume le feu à Rabat pour l’ouverture de Mawazine 2025
- 15:30Casablanca accueille un colloque sur les enjeux stratégiques du domaine maritime
- 14:00Boxe militaire : le Maroc triomphe au 6e Championnat d’Afrique avec 10 médailles d’or
- 13:49La ministre française Aurore Bergé en visite officielle au Maroc du 23 au 25 juin
- 13:41Yassine Bounou dans le radar de Fenerbahçe
- 13:35Le Maroc bat un record d’exportation de framboises
- 12:30Trottinettes électriques : la nouvelle limite à 25 km/h change la donne au Maroc
- 12:00Le Centre Moussalaha boucle un cycle de réinsertion
Suivez-nous sur Facebook
Creusement du déficit de liquidité bancaire au Maroc
Le déficit de liquidité bancaire moyen au Maroc s’est creusé de 2,97% pour atteindre 140,7 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 6 au 12 mars, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont reculé de 0,9 MMDH, s’établissant à 66,02 MMDH.
Ce déficit survient dans un contexte où les placements du Trésor se stabilisent, avec un encours quotidien maximal de 7,7 MMDH, contre 7,6 MMDH lors de la période précédente. Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) reste stable à 2,5%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average) progresse légèrement à 2,479%.
Pour la période à venir, BAM devrait réduire légèrement le rythme de ses interventions sur le marché monétaire, fixant le volume de ses avances à 7 jours à 66,02 MMDH, contre 66,11 MMDH précédemment. Cette décision reflète une gestion prudente de la liquidité bancaire dans un contexte de stabilisation progressive des conditions financières.
Ces évolutions traduisent une amélioration notable du marché monétaire marocain, marquée par une régulation efficace de la Banque Centrale et une gestion optimisée des flux financiers du Trésor. Malgré un contexte économique mondial difficile, le Maroc montre une résilience budgétaire, avec une progression du crédit bancaire au secteur non financier atteignant 2,6% en 2024.
Enfin, bien que le déficit de liquidité bancaire se soit creusé, les indicateurs montrent une stabilisation progressive et une gestion prudente des ressources financières par les autorités monétaires marocaines.
Commentaires (0)