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Prisons marocaines : modernisation, sécurité et réinsertion en 2024
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a publié son rapport annuel d’activité pour l’année 2024, mettant en lumière les principales avancées réalisées dans les domaines de la réhabilitation des détenus, de la sécurité carcérale et de la modernisation des établissements pénitentiaires au Maroc.
Le document débute par une reconnaissance de l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la réforme du système pénitentiaire, notamment à travers son soutien constant à la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus. Cette fondation joue un rôle clé dans l’accompagnement post-carcéral, en coordination avec la DGAPR, pour offrir une seconde chance aux anciens détenus via divers programmes d'intégration socio-professionnelle.
Parmi les initiatives majeures citées figure le programme « Moussalaha », piloté désormais par un centre dédié créé sur Hautes Instructions Royales. Ce programme, qui cible les détenus condamnés pour des affaires de terrorisme, vise à prévenir la récidive à travers un processus de réhabilitation idéologique, psychologique et sociale.
Des avancées malgré les défis
Dans sa préface, le délégué général à la DGAPR, Mohamed Salah Tamek, salue l’implication de toutes les équipes de l’administration pénitentiaire ayant œuvré avec « engagement et dévouement » dans un contexte marqué par de nombreux défis. Il insiste sur l’importance de l’approche collective adoptée, qui a permis de renforcer les principes de justice, d’humanité et de réinsertion, dans le respect des droits fondamentaux des détenus.
Modernisation et conditions de détention améliorées
Sur le terrain, l’année 2024 a été marquée par l’ouverture d’un nouvel établissement pénitentiaire et l’achèvement de projets d’extension, de réhabilitation et d’équipement dans plusieurs autres prisons. Des efforts significatifs ont été déployés pour améliorer la nutrition, les soins médicaux et l’hygiène, contribuant à un cadre de détention plus digne et conforme aux standards internationaux.
Ces avancées s’inscrivent dans une volonté claire de promouvoir le respect des droits humains tout en assurant une meilleure gouvernance des établissements.
Sécurité et discipline renforcées
Le rapport souligne également le renforcement des dispositifs de sécurité. La DGAPR a multiplié les mesures préventives, amélioré les systèmes de surveillance électronique, et intensifié les contrôles internes. Des protocoles de gestion de crise ont été perfectionnés pour faire face aux incidents et préserver la stabilité à l’intérieur des établissements.
Parallèlement, l’accès aux programmes de réhabilitation et de formation a été élargi, dans le but de favoriser une réinsertion réussie des détenus après leur libération.
Vers une administration plus performante et connectée
La DGAPR a aussi poursuivi ses efforts de professionnalisation de son personnel, en mettant en place des programmes de formation continue et en valorisant les compétences internes. L’introduction de technologies modernes dans la gestion pénitentiaire — notamment pour la simplification des procédures — a permis de gagner en efficacité tout en favorisant une meilleure transparence.
Enfin, l’ouverture vers l’extérieur, à travers le dialogue avec la société civile, les familles et les institutions partenaires, confirme la volonté de la DGAPR de bâtir une administration plus humaine et connectée à son environnement.
Le rapport 2024 de la DGAPR dresse le portrait d’un système pénitentiaire en pleine mutation, qui cherche à concilier sécurité, dignité et réinsertion. À travers des politiques coordonnées, des infrastructures modernisées et des programmes innovants comme Moussalaha, l’administration pénitentiaire marocaine s’efforce de répondre aux exigences d’une justice équitable et d’une société inclusive.
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