- 16:00Hydrogène et hélium naturels : Sound Energy repère des zones à fort potentiel au Maroc
- 15:00TMM réunit les Marocains du monde à Bordeaux
- 14:30Consulat du Maroc à Bruxelles : des comportements décriés entachent les efforts de réforme
- 14:28Espace et développement durable : Le Maroc et l’Inde intensifient leur coopération stratégique
- 14:15Mamadou Lamine Camara sacré meilleur joueur étranger de la Botola Pro 2024-2025
- 13:55Nasser Bourita : « L’autonomie est aujourd’hui la seule voie acceptable pour le Sahara »
- 13:22Le Maroc célèbre le 55e anniversaire de SAR le Prince Moulay Rachid
- 13:08Près de 5 000 nouvelles entreprises créées à Rabat-Salé-Kénitra entre Janvier et Avril 2025
- 13:00 Rabat revoit ses accords : vers une refonte stratégique de l’ALE Maroc-Turquie
Suivez-nous sur Facebook
Creusement du déficit de liquidité bancaire au Maroc
Le déficit de liquidité bancaire moyen au Maroc s’est creusé de 2,97% pour atteindre 140,7 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 6 au 12 mars, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont reculé de 0,9 MMDH, s’établissant à 66,02 MMDH.
Ce déficit survient dans un contexte où les placements du Trésor se stabilisent, avec un encours quotidien maximal de 7,7 MMDH, contre 7,6 MMDH lors de la période précédente. Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) reste stable à 2,5%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average) progresse légèrement à 2,479%.
Pour la période à venir, BAM devrait réduire légèrement le rythme de ses interventions sur le marché monétaire, fixant le volume de ses avances à 7 jours à 66,02 MMDH, contre 66,11 MMDH précédemment. Cette décision reflète une gestion prudente de la liquidité bancaire dans un contexte de stabilisation progressive des conditions financières.
Ces évolutions traduisent une amélioration notable du marché monétaire marocain, marquée par une régulation efficace de la Banque Centrale et une gestion optimisée des flux financiers du Trésor. Malgré un contexte économique mondial difficile, le Maroc montre une résilience budgétaire, avec une progression du crédit bancaire au secteur non financier atteignant 2,6% en 2024.
Enfin, bien que le déficit de liquidité bancaire se soit creusé, les indicateurs montrent une stabilisation progressive et une gestion prudente des ressources financières par les autorités monétaires marocaines.
Commentaires (0)