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Relations France-Algérie : une crise diplomatique sans précédent ?
Les tensions entre la France et l'Algérie atteignent un niveau critique, menaçant de déboucher sur une rupture diplomatique si aucun terrain d'entente n'est trouvé dans les prochaines semaines. Alger, qui a rejeté plusieurs tentatives d'apaisement initiées par Paris, est aujourd'hui sous pression, notamment sur la question des passeports diplomatiques de ses hauts responsables.
Une mesure de rétorsion inédite
Le gouvernement français envisage de restreindre l'accès à son territoire aux dignitaires et généraux algériens, ainsi qu'à leurs familles, en annulant leurs passe-droits diplomatiques. Cette décision intervient dans un contexte tendu, marqué par le refus d'Alger de reprendre ses ressortissants faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
En réponse, Paris examine d'autres mesures de pression, notamment une remise en cause de l'accord de 1968 qui confère un statut migratoire privilégié aux Algériens. Le Premier ministre français, François Bayrou, a donné à Alger un ultimatum d'"un mois à six semaines", menaçant de réviser l'ensemble des accords bilatéraux sur la migration.
Un gel des avoirs en ligne de mire
Selon le site Sahel Intelligence, la France pourrait aussi geler les avoirs de plusieurs figures du pouvoir algérien, estimés à plusieurs milliards de dollars. Une liste de 112 personnalités serait concernée, comprenant des hauts fonctionnaires, des militaires et des diplomates. Cette mesure viserait à contraindre Alger à coopérer sur la question migratoire et à reprendre les ressortissants jugés indésirables en France.
Alger riposte et menace de rupture
Face à ces annonces, l'Algérie a réagi avec fermeté. Un communiqué de son ministère des Affaires étrangères a prévenu que toute atteinte à ses intérêts ferait l'objet de mesures réciproques et immédiates. Alger menace de remettre en cause l'ensemble des accords bilatéraux, y compris ceux encadrant la circulation des personnes et des biens entre les deux pays.
L'Algérie accuse également une partie de la classe politique française, notamment l'extrême droite, d'exploiter cette crise à des fins électoralistes. Pour Alger, les mesures de rétorsion françaises relèvent d'un "recours abusif et arbitraire" aux expulsions administratives.
Un point de non-retour ?
Si aucune solution diplomatique n'est trouvée rapidement, la crise pourrait déboucher sur une rupture des relations entre Paris et Alger, un scénario qui aurait des conséquences majeures sur les échanges économiques, migratoires et culturels entre les deux pays. Alors que les tensions s'exacerbent, l'avenir des relations franco-algériennes semble plus incertain que jamais.
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