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Maroc–Mozambique : un test grandeur nature avant la CAN 2025
À un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025), les Lions de l’Atlas retrouvent la pelouse. Ce vendredi à 20h, le Maroc affronte le Mozambique au Grand Stade de Tanger, fraîchement inauguré. Un match amical, certes, mais qui revêt une importance stratégique dans la préparation des hommes de Walid Regragui.
Un match clé pour peaufiner les automatismes
Après une série de performances convaincantes, la sélection marocaine aborde ce duel avec l’ambition de consolider ses repères collectifs et de poursuivre son impressionnante série d’invincibilité potentiellement un 17ᵉ match sans défaite. Pour Walid Regragui, cette confrontation est l’occasion de tester de nouvelles combinaisons offensives et d’évaluer la profondeur de son effectif face à un bloc défensif compact, une configuration que les Lions rencontreront probablement lors de la CAN.
L’adversaire du jour, le Mozambique, offre justement ce profil. Dirigée par Chiquinho Conde, la sélection des « Mambas » est connue pour sa rigueur défensive et sa discipline tactique. Elle mise sur la fermeture des espaces et les contres rapides, un scénario idéal pour obliger le Maroc à travailler ses transitions et sa patience dans les phases offensives.
Le Mozambique, un adversaire révélateur
Le Maroc domine historiquement cette opposition, avec trois victoires et une seule défaite en quatre confrontations. Cependant, les hommes de Regragui savent que ce type de match cache souvent des pièges : un bloc bas bien organisé, une défense agressive et des transitions rapides qui peuvent surprendre.
En ce sens, le Mozambique rappelle plusieurs adversaires que le Maroc pourrait croiser dès la phase de groupes de la CAN, à l’image des Comores ou de la Zambie. C’est aussi une opportunité pour le sélectionneur de tester différents schémas tactiques, notamment le passage du 4-3-3 habituel à un 4-2-3-1 plus modulable, tout en intégrant de nouveaux visages comme le jeune Anass Salah-Eddine, convoqué pour la première fois.
Gestion du groupe et équilibre à trouver
Avec les absences d’Achraf Hakimi et Nayef Aguerd, blessés, Walid Regragui doit composer autrement. Ce match permettra de donner du temps de jeu à certains éléments de rotation, comme Youssef Belammari, tout en relançant des cadres tels que Romain Saïss ou Soufiane Rahimi. L’objectif : maintenir tout le groupe concerné et affûté avant la compétition continentale.
Disputée dans une enceinte flambant neuve et devant un public annoncé nombreux – les billets se sont écoulés en quelques jours –, cette rencontre sonne comme une répétition générale. Tanger, l’une des villes hôtes de la CAN, servira ainsi de test grandeur nature, tant sur le plan sportif que logistique.
Rester concentrés malgré l’écart de niveau
Si le Maroc part largement favori, Walid Regragui devra veiller à ce que ses joueurs évitent tout excès de confiance. Le Mozambique n’a pas la puissance d’un Sénégal ni la créativité d’un Mali, mais reste capable de perturber une équipe dominatrice si celle-ci manque de rigueur. Une mauvaise gestion de l’intensité ou un relâchement défensif pourraient coûter cher, surtout à ce stade de la préparation.
L’objectif principal reste donc clair : continuer sur la dynamique positive, affiner les automatismes et éviter les blessures à l’approche du tournoi continental. Pour les Lions de l’Atlas, ce match amical n’a rien d’une simple formalité : il s’agit d’un véritable examen avant de rugir, à domicile, lors de la CAN 2025.
