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Nouvelle Tentative de Choix du Président au Liban
Le Parlement libanais se réunira jeudi pour tenter d’élire un président, un poste vacant depuis plus de deux ans, dans un pays en pleine crise économique. Cette élection pourrait marquer un tournant après de multiples échecs au cours desquels le Hezbollah, un acteur politique majeur, a été accusé de bloquer le processus.
La guerre entre Israël et le Hezbollah a laissé ce dernier affaibli, d’autant plus que la chute de Bachar al-Assad en Syrie le 8 décembre 2024 a mis fin à un partenariat stratégique clé. Toutefois, le Hezbollah conserve une influence sur le paysage politique libanais.
Le système politique confessionnel du Liban impose une division des pouvoirs : le président est un chrétien maronite, le Premier ministre un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite. Cela a conduit à un blocage politique prolongé depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022. Des pays comme les États-Unis, la France et l'Arabie Saoudite exercent des pressions pour une solution rapide, notamment pour relancer l’économie du pays.
Le général Joseph Aoun, actuel chef de l’armée libanaise, est considéré comme le principal candidat, soutenu par les États-Unis, la France et partiellement par l’Arabie Saoudite. Cependant, son élection rencontre des résistances de certains partis politiques, notamment des factions chrétiennes, qui sont cruciales pour obtenir une majorité des deux tiers (86 voix) des 128 députés. Si aucun candidat ne remporte cette majorité, un second tour pourrait décider de l’élection avec une majorité simple de 65 voix.
D’autres figures politiques, telles que Gebran Bassil, Samir Geagea ou Jihad Azour, circulent également en tant que potentiels candidats. Cependant, la pression des puissances internationales et régionales pour trouver un compromis reste élevée.
Le chemin vers l’élection présidentielle semble semé d’embûches, mais un consensus est désormais crucial pour la stabilité politique et économique du Liban.