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Consommation de drogue : la jeunesse marocaine en zone rouge
Le dernier rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) tire la sonnette d’alarme : au Maroc, la consommation de drogue chez les mineurs connaît une progression inquiétante. Si les niveaux globaux restent stables chez les adultes, les moins de 18 ans sont de plus en plus exposés à des substances dures et à des médicaments détournés de leur usage médical.
En cause, une accumulation de défaillances structurelles : recul du rôle de l’école, absence de relais communautaires, précarité économique, chômage des jeunes… Un terreau propice à l’addiction.
Médicaments en libre accès, cocaïne et héroïne
Le rapport note une hausse de plus de 10 % de la consommation non médicale de produits pharmaceutiques chez les mineurs, notamment les sédatifs et analgésiques. La cocaïne, encore marginale dans cette tranche d’âge, progresse néanmoins, tandis que l’usage d’héroïne reste globalement stable mais gagne du terrain chez les adolescents.
Le tramadol retient particulièrement l’attention : en 2021, près de 10 % des personnes traitées pour addiction au Maroc en faisaient leur principale substance. Fait marquant, 17 % des femmes dépendantes déclaraient en consommer, contre 9 % des hommes — un déséquilibre rare en Afrique.
Le Maroc ciblé par les réseaux de trafic
En parallèle, les réseaux internationaux de trafic réorientent leur stratégie. En 2023, les saisies de cocaïne ont bondi de 85 % en Afrique, avec une montée en flèche des cas d’usage dans plusieurs pays, dont le Maroc. L’ONUDC alerte sur la vulnérabilité croissante des marchés émergents face à l’extension des circuits de distribution.