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Grève générale : paralysie des grandes villes et contestation du projet de loi sur le droit de grève
Des secteurs clés à l’arrêt et une grogne sociale grandissante
Plusieurs grandes villes du pays ont été paralysées aujourd’hui par une grève générale touchant aussi bien le secteur public que privé. À l’appel de quatre syndicats majeurs, ce mouvement de protestation vise à dénoncer l’adoption par le gouvernement d’un projet de loi controversé sur le droit de grève, jugé restrictif par les travailleurs.
Des banques ont fermé leurs portes, des usines ont cessé leurs activités et des services essentiels tels que les transports, l’éducation et la santé ont été perturbés, plongeant les citoyens dans une situation d’incertitude et de désarroi.
Un front syndical uni contre le projet de loi
Les syndicats à l’origine de cette mobilisation – la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et la Fédération des syndicats démocratiques (FSD) – dénoncent une atteinte aux droits syndicaux. Ils estiment que le projet de loi, récemment approuvé par le Parlement, entrave sérieusement la liberté de grève et affaiblit la capacité des travailleurs à défendre leurs acquis.
Selon ces organisations, la nouvelle réglementation impose des restrictions excessives sur l’exercice de la grève, ce qui, combiné à la dégradation du pouvoir d’achat et à l’inflation, ne fait qu’exacerber la tension sociale.
Un vote parlementaire sous haute tension
Cette grève intervient après le vote du projet de loi par la Chambre des conseillers, où seulement 48 des 120 membres étaient présents. Parmi eux, 42 ont voté en faveur du texte, tandis que 7 s’y sont opposés. Un passage en force dénoncé par les syndicats, qui regrettent l’absence de concertation et d’écoute des revendications des travailleurs avant l’adoption du texte.
Des citoyens pris au dépourvu
Les répercussions de cette grève se sont fait sentir dès les premières heures de la journée. De nombreux citoyens ont été surpris de trouver les banques et certaines administrations fermées. Les perturbations dans les transports ont également compliqué les déplacements, tandis que des coupures dans les services d’électricité et d’eau ont été signalées dans certaines zones en raison de la paralysie des bureaux de distribution.
Et après ?
Alors que cette journée de mobilisation touche à sa fin, l’avenir du dialogue social reste incertain. Le gouvernement choisira-t-il l’apaisement en ouvrant des négociations, ou la contestation sociale prendra-t-elle une ampleur plus grande dans les semaines à venir ? Une chose est sûre : les travailleurs ont envoyé un message fort contre toute tentative de remise en cause de leurs droits fondamentaux.
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