- 19:00Alerte météo : orages violents et vague de chaleur intense jusqu’à vendredi au Maroc
- 18:00Le marché des phosphates alimentaires devrait atteindre 3,52 milliards de dollars d’ici 2030
- 17:24Un accord aérien renforcé entre le Maroc et la Côte d’Ivoire
- 17:15Nouvelle structure unifiée pour Maroc Telecom sous la direction de Benchaâboun
- 17:15Le Maroc crée une agence nationale pour la protection de l’enfance
- 17:02Artisanat et propriété industrielle : un partenariat stratégique pour protéger et valoriser le savoir-faire marocain
- 16:46Le Gouvernement encadre l’usage des trottinettes et des vélos électriques
- 16:26La nuit des musées 2025 : La jeunesse marocaine au cœur d’une célébration culturelle nationale
- 16:00Hydrogène et hélium naturels : Sound Energy repère des zones à fort potentiel au Maroc
Sous-Rubrique Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Le Maroc face aux manœuvres pro-Polisario : une fermeté assumée
Les autorités marocaines ont récemment fait face à une nouvelle tentative d’ingérence de la part de partisans du front Polisario. Samedi dernier, un groupe d’avocats espagnols, connus pour leur soutien à la thèse séparatiste, s’est vu interdire l’entrée à Laâyoune, peu après son arrivée en provenance des îles Canaries.
Une mission sous couvert de légalisme
Mandatés par l’« Association internationale des juristes pour le Sahara », ces avocats affirmaient vouloir étudier la gestion des ressources naturelles du Sahara et la situation des droits de l’homme dans la région. Toutefois, leur démarche n’a pas convaincu les autorités marocaines, qui y ont vu une tentative déguisée de propagande séparatiste. Les passagers n’ont pas été autorisés à quitter l’avion et ont été renvoyés vers leur point de départ.
Ce refus d’entrée s’inscrit dans une politique de fermeté du Royaume face aux tentatives d’instrumentalisation politique du dossier saharien. De telles interventions, souvent orchestrées en coordination avec le front Polisario et soutenues par des mouvements politiques européens, visent à discréditer la position marocaine sur la scène internationale.
Un précédent en février
Cette expulsion n’est pas une première. En février dernier, des parlementaires espagnols du Pays basque, accompagnés de deux députés européens portugais et finlandais, avaient également été refoulés à leur arrivée à Laâyoune. Les autorités marocaines avaient alors appliqué la même procédure : interdiction de débarquer et retour immédiat.
Ces opérations semblent répondre à une stratégie bien huilée du Polisario, qui cherche à attirer l’attention sur le Sahara à travers l’envoi de délégations étrangères. Ces dernières, souvent issues de cercles militants pro-séparatistes, se rendent sur place sous prétexte de missions d’observation ou d’études, mais leur objectif réel est de créer un incident diplomatique.
Une réaction marocaine sans équivoque
La réponse marocaine est claire : toute tentative visant à remettre en cause son intégrité territoriale sera fermement contrée. Cette position est d’autant plus renforcée par le soutien international croissant à la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.
Les autorités rappellent également que l’entrée et le séjour des étrangers au Maroc sont strictement encadrés par la loi. Toute activité menée en violation de ces règles expose les visiteurs concernés à une expulsion immédiate.
Des "touristes" aux motivations douteuses
Le phénomène ne se limite pas aux représentants politiques et juridiques. Récemment, neuf Italiens et un Britannique, soupçonnés de soutenir le Polisario, ont été expulsés du territoire. Présentés comme des "touristes", ils étaient en réalité impliqués dans des activités militantes en lien avec les camps de Tindouf.
Ces épisodes successifs illustrent les tensions persistantes autour de la question du Sahara. Entre les tentatives de déstabilisation orchestrées de l’extérieur et la vigilance marocaine, le bras de fer diplomatique autour de la région saharienne continue de se jouer sur plusieurs fronts.
Si le Maroc maintient une position inflexible, c’est avant tout pour défendre sa souveraineté et préserver la stabilité de ses provinces du Sud face aux ingérences étrangères déguisées.
Commentaires (0)