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Maroc : la croissance du PIB atteint 3,6 % au T4-2024, soutenue par une demande intérieure dynamique
Maroc : la croissance du PIB atteint 3,6 % au T4-2024, soutenue par une demande intérieure dynamique
L’économie marocaine a clôturé l’année 2024 sur une note positive avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3,6 % au quatrième trimestre, comparée à la même période de l’année précédente. Ce résultat, dévoilé dans la dernière note de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP), illustre la vigueur de la demande intérieure, principal moteur de cette progression.
La consommation des ménages en tête
Au cœur de cette dynamique se trouve la consommation des ménages, qui a poursuivi sa reprise grâce à une amélioration du pouvoir d’achat et à des conditions de crédit favorables. Selon le HCP, cette reprise a contribué à hauteur de 2,6 points à la croissance globale du trimestre, confirmant le rôle central des dépenses de consommation dans le soutien de l’activité économique.
L’investissement, un second souffle
Du côté des entreprises, si les investissements en équipements ont connu une certaine modération, le restockage et la reconstitution des stocks ont dopé l’investissement global. La contribution de ce dernier à la croissance économique est ainsi passée de 3,7 points au T3 à 5,4 points au T4, traduisant une meilleure confiance des acteurs économiques en l’évolution future du marché.
Commerce extérieur : un frein persistant
Malgré une amélioration des exportations, notamment dans les secteurs chimiques, électroniques et électriques, le commerce extérieur a pesé négativement sur la croissance. Les importations, en forte hausse de 15,6 %, ont largement dépassé le rythme des exportations (+9,2 %), entraînant une contribution négative de 5,2 points à la croissance trimestrielle. Le taux de couverture s’est détérioré, accentuant la pression sur la balance commerciale.
Financement de l’économie : une amélioration relative
Malgré les déséquilibres du commerce extérieur, les besoins de financement de l’économie se sont allégés, passant de 3,8 % à 3,2 % du PIB. Cette amélioration est attribuée à des transferts nets plus soutenus et à une meilleure collecte des recettes fiscales, permettant de maintenir une certaine stabilité macroéconomique en fin d’année.
Perspectives prudentes pour 2025
Si la croissance reste soutenue, elle s’inscrit dans un contexte marqué par des incertitudes, notamment liées à l’environnement international et à l’évolution des prix des matières premières. Le HCP prévoit toutefois une croissance modérée pour les deux premiers trimestres de 2025, en misant sur une poursuite de la dynamique intérieure et une meilleure orientation des échanges extérieurs.
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