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Début des épreuves sous haute surveillance
Ce lundi, les premières épreuves régionales de première année du baccalauréat ont débuté dans toutes les régions du Maroc, marquant une étape cruciale du parcours scolaire des candidats. Cette session ordinaire, très attendue, s’étendra sur deux jours et prendra fin mardi, juste avant le lancement, jeudi prochain, de l’examen national unifié de deuxième année.
Dès l’aube, un grand nombre d’élèves issus des différentes filières ont convergé vers les centres d’examen habilités à accueillir ces épreuves. Pour ces jeunes, l’enjeu est de taille : les notes obtenues compteront pour un quart de la moyenne finale du baccalauréat, ce qui peut peser lourd dans la réussite ou l’échec.
Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a déployé un dispositif strict pour assurer le bon déroulement de cet événement. Tous les centres ont été préparés avec minutie, tandis que des campagnes de sensibilisation ont été menées afin de rappeler les risques et les sanctions liés à la fraude. L’objectif est clair : garantir l’équité et la transparence des examens tout en dissuadant fermement toute tentative de triche.
Partout sur le territoire national, les responsables de l’éducation se sont mobilisés. Les directeurs provinciaux et chefs de centres ont supervisé personnellement le lancement des épreuves, conformément aux protocoles en vigueur. À Sidi Slimane, par exemple, la direction provinciale a organisé la répartition des candidats sur 19 centres spécialement dédiés.
Les examens varient selon les filières. Les élèves des sections Lettres et Sciences humaines sont évalués en langue française, mathématiques et éducation islamique. Quant aux candidats des Sciences expérimentales, ils passent des épreuves en histoire-géographie, langue arabe, éducation islamique et langue française.
Au-delà de sa portée symbolique, cet examen régional a un poids stratégique dans le parcours des élèves. En comptant pour 25 % de la note finale du baccalauréat, il peut influencer significativement l’accès à certaines filières universitaires prisées.
Pour ceux qui ne réussiront pas cette session, une seconde chance est prévue : la session de rattrapage aura lieu les 30 juin et 1er juillet, tandis que l’examen national unifié offrira également une session de rattrapage du 3 au 5 juillet.
Face aux risques de fraude, la réglementation est stricte. La loi n° 02.13, en vigueur depuis 2013, sanctionne sévèrement les actes frauduleux. Divulguer les sujets avant l’épreuve ou aider un candidat expose à une peine pouvant aller de trois mois à deux ans de prison, ainsi qu’à une amende pouvant atteindre 20 000 dirhams.
Par ailleurs, tout échange d’informations, qu’il soit oral, écrit ou numérique, est interdit. La possession ou l’usage de documents non autorisés ou d’appareils électroniques, allumés ou non, est passible d’une amende allant de 2 000 à 5 000 dirhams.
Malgré ces mesures, la triche demeure un défi annuel, témoignant d’un mal plus profond dans le système éducatif. Ce phénomène soulève la nécessité d’un dialogue élargi et d’efforts soutenus pour renforcer les valeurs d’effort, de mérite et d’intégrité chez les jeunes candidats.
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