- 13:30Œufs hors de prix : les producteurs marocains dénoncent la chaleur et la spéculation
- 12:45Amman et Rabat renforcent leur coopération municipale autour du développement urbain et du patrimoine
- 12:30Colonies de vacances 2025 : Act4Community Khouribga offre un été inoubliable à 2000 enfants
- 12:00Forêt Al Borj à Tanger : l’ANEF dément toute destruction illégale et encadre des travaux liés à un projet électrique
- 11:30Baccalauréat 2025 : Plus de 311 000 candidats scolarisés réussissent l'examen au Maroc
- 10:30Aït Ben Haddou séduit les touristes chinois : entre héritage marocain et hospitalité sur mesure
- 09:30Ordinateurs volés en Espagne, revendus à moitié prix au Maroc : un trafic transfrontalier sous les radars
- 08:30Le Maroc s’impose comme un moteur industriel stratégique pour l’Afrique et l’Europe
- 08:00Le Maroc s’engage pour la reconstitution du cheptel national face à la sécheresse
Suivez-nous sur Facebook
Huelva : l'armée des fraises venue du Maroc
Chaque année, des milliers de travailleuses marocaines se rendent en Espagne pour participer à la récolte des fruits rouges, notamment des fraises. Ce phénomène, ancré dans le cadre d'une migration circulaire entre le Maroc et l'Espagne, constitue une source de revenus essentielle pour ces femmes, souvent issues de milieux défavorisés.
Selon la presse ibérique, environ 3 000 saisonnières marocaines sont arrivées dans la province de Huelva pour débuter la saison agricole. Ce contingent sera renforcé par l'arrivée progressive de 8 500 autres travailleuses, conformément à l'accord entre les deux pays. Ces ouvrières obtiendront des permis de séjour et de travail temporaires valables jusqu'au 31 décembre 2027 et commenceront la récolte en mars prochain.
La dernière réunion de coordination sur cet accord s'est tenue à Tanger en présence de hauts responsables espagnols et marocains. Parmi eux figuraient Celso González, directeur général espagnol des migrations, Aurora Díaz Rato, consule générale d'Espagne à Tanger, et Mohammed Nejjari, représentant du ministère marocain de l'Emploi.
Si certaines de ces travailleuses bénéficient de contrats réguliers, d'autres s'exposent à des situations plus précaires.