- 08:42Les investissements directs étrangers au Maroc en forte hausse à fin avril 2025
- 08:38Le dirham faiblit légèrement face à l’euro et au dollar : état des marchés fin mai
- 20:00Golden Boy 2025 : Chemsdine Talbi et Eliesse Ben Seghir dans la lumière
- 18:35Agadir : huit interpellations dans une affaire de triche aux examens du baccalauréat
- 17:40Journée mondiale sans tabac : Rabat-Salé-Kénitra en première ligne pour sensibiliser les jeunes
- 17:33Scandales dans le football marocain : la FRMF frappe fort avec des sanctions exemplaires
- 17:20Casablanca-Settat : Les jeunes entrepreneurs de l’OFPPT récompensés pour leur innovation
- 17:05MoBlack enflammera la scène OLM Souissi le 27 juin
- 16:45Aïd Al Adha sans sacrifice : Les grossistes de Derb Omar face à l'effondrement des prix
Suivez-nous sur Facebook
Creusement du déficit de liquidité bancaire au Maroc
Le déficit de liquidité bancaire moyen au Maroc s’est creusé de 2,97% pour atteindre 140,7 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 6 au 12 mars, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont reculé de 0,9 MMDH, s’établissant à 66,02 MMDH.
Ce déficit survient dans un contexte où les placements du Trésor se stabilisent, avec un encours quotidien maximal de 7,7 MMDH, contre 7,6 MMDH lors de la période précédente. Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) reste stable à 2,5%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average) progresse légèrement à 2,479%.
Pour la période à venir, BAM devrait réduire légèrement le rythme de ses interventions sur le marché monétaire, fixant le volume de ses avances à 7 jours à 66,02 MMDH, contre 66,11 MMDH précédemment. Cette décision reflète une gestion prudente de la liquidité bancaire dans un contexte de stabilisation progressive des conditions financières.
Ces évolutions traduisent une amélioration notable du marché monétaire marocain, marquée par une régulation efficace de la Banque Centrale et une gestion optimisée des flux financiers du Trésor. Malgré un contexte économique mondial difficile, le Maroc montre une résilience budgétaire, avec une progression du crédit bancaire au secteur non financier atteignant 2,6% en 2024.
Enfin, bien que le déficit de liquidité bancaire se soit creusé, les indicateurs montrent une stabilisation progressive et une gestion prudente des ressources financières par les autorités monétaires marocaines.
Commentaires (0)