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Déchets importés : un pari sur l’économie circulaire
Lors d’une intervention à la Chambre des représentants, Leïla Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a défendu l’importation de 136 cargaisons de déchets non dangereux au cours des quatre dernières années. Ces opérations s’inscrivent dans une stratégie visant à promouvoir l’économie circulaire, soutenir l’industrie locale et réduire la dépendance énergétique du pays.
Des déchets revalorisés
La ministre a précisé que ces déchets, strictement non dangereux, sont destinés à des usages industriels dans les filières du plastique, du textile et de la sidérurgie. Encadrées par la loi n°28.00 sur la gestion des déchets, ces importations sont soumises à des contrôles rigoureux.
Sur les 136 autorisations délivrées, 111 concernaient des pneus usagés destinés à la valorisation thermique, et 25 d’autres types de résidus industriels réutilisables, comme les polymères plastiques ou les déchets textiles.
Création d’emplois et économie d’énergie
Selon une étude menée en 2020 avec la Coalition pour la valorisation des déchets (COVAD), ce secteur pourrait générer jusqu’à 60 000 emplois d’ici 2030. Les industries métallurgiques pourraient à elles seules créer près de 9 500 postes, tout en réduisant leurs coûts énergétiques de plus de 20 dollars par tonne de combustible.
Une alternative au charbon
Leïla Benali a aussi mis en avant l’intérêt énergétique de ces déchets, notamment dans les industries lourdes. Leur valorisation thermique permettrait de limiter le recours au charbon et aux hydrocarbures, avec un impact positif sur les émissions polluantes.
Contrôles stricts et traçabilité
Face aux inquiétudes sanitaires, la ministre a insisté sur le sérieux du dispositif de contrôle : analyses physico-chimiques, garanties financières, cahiers des charges précis et traçabilité via une plateforme numérique.
Elle a conclu en affirmant que la transparence et le respect des normes sont au cœur de ce processus, transformant un défi environnemental en opportunité économique durable.
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