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Joseph Aoun plaide pour la paix au Liban
Lors du sommet arabo-islamique tenu à Doha, le président libanais Joseph Aoun a affirmé que le Liban est prêt à s’engager dans un processus de paix durable, en se référant explicitement à l’Initiative arabe de paix de 2002. Cette proposition, soutenue par la Ligue arabe, prévoit une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël en échange d’un retrait total des territoires occupés et de la création d’un État palestinien indépendant basé sur les frontières de 1967.
Dans son discours, Aoun a fermement condamné les récentes frappes aériennes israéliennes sur Doha, qui ont visé une réunion de négociateurs du Hamas. Il a qualifié cette attaque de « sabotage délibéré » visant à faire échouer tout espoir de règlement pacifique et à miner les efforts de médiation régionaux. « Le Liban est prêt pour la paix », a-t-il martelé, tout en appelant à une réponse collective et coordonnée des nations arabes et musulmanes face à ce qu’il considère comme une escalade inacceptable.
Le président libanais a également souligné la nécessité d’une position unifiée en amont de l’Assemblée générale de l’ONU prévue à New York le 22 septembre, citant notamment la récente Déclaration de New York comme preuve d’un soutien international en faveur d’une solution politique globale. Il a invité les États membres à évaluer, sous l’égide des Nations unies, la volonté réelle de Tel Aviv d’adhérer à cette initiative de paix. En cas de refus ou d’ambiguïtés persistantes, Aoun a averti que le Liban et ses partenaires régionaux « agiront en conséquence » pour mettre fin à « une ère de déceptions répétées ».
Enfin, Aoun a tenu à remercier chaleureusement le Qatar et son émir Tamim ben Hamad Al-Thani pour leur soutien constant, notamment envers l’armée libanaise, soulignant que ce partenariat est vital pour la stabilité du pays. Il a dénoncé les tentatives israéliennes de provoquer une déstabilisation du Liban malgré l’adhésion de Beyrouth à la feuille de route proposée par les États-Unis pour un cessez-le-feu.
Avec cette prise de position, le Liban cherche à se poser en acteur constructif et ouvert au dialogue, tout en exigeant des garanties concrètes sur la volonté d’Israël à instaurer une paix durable et équitable dans la région.