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Renault et la domination des SUV : un pari risqué
Renault a récemment renforcé sa présence sur le marché des SUV avec la présentation de son nouveau modèle, le Symbioz, affirmant ainsi sa position comme la marque généraliste la plus investie dans ce segment. Cette stratégie, visant à concurrencer directement Volkswagen, comporte néanmoins des risques considérables.
Un marché en pleine expansion
Les ventes de SUV ont atteint un nouveau sommet l'année dernière, représentant désormais 47 % des ventes de véhicules neufs. Leur popularité repose sur leur garde au sol surélevée et leur espace intérieur généreux. Ni la création du malus au poids en 2022 ni l'augmentation des frais de stationnement, notamment à Paris, n'ont réussi à freiner cet engouement.
L'orientation stratégique de Renault
Pour les constructeurs automobiles, le succès des SUV influence fortement le développement de leurs gammes. La tendance à la "SUV-ification" du marché automobile persiste malgré les défis de la transition énergétique. Les SUV électriques et hybrides rechargeables dominent désormais les priorités des entreprises, y compris Renault.
Renault, sous la direction de Luca de Meo, a quasiment converti toute sa gamme en SUV, à l'exception notable de la Clio et de la future R5. Cette stratégie a produit des modèles tels que le Captur, l'Arkana, l'Austral, l'Espace, le Rafale, et désormais le Symbioz, avec la Renault 4 E-Tech en préparation.
Les risques de la monoculture SUV
Cependant, cette forte dépendance aux SUV présente des inconvénients. En se focalisant presque exclusivement sur ce segment, Renault abandonne en partie les segments des compacts, des berlines et des familiales, laissant un espace considérable aux modèles comme la Volkswagen Golf et la Peugeot 308. La nouvelle Mégane E-Tech, bien qu'étiquetée SUV par Renault, n'échappe pas à cette tendance.
Cette stratégie pourrait s'avérer risquée. En cas de retournement du marché ou d'un changement des préférences des consommateurs, Renault pourrait se retrouver vulnérable en raison de son manque de diversité dans ses offres de carrosserie. Une dépendance excessive à un seul type de véhicule peut mener à une situation de fragilité, surtout dans un marché en constante évolution.
Renault a pris un pari audacieux en misant presque entièrement sur les SUV, rejoignant ainsi les rangs des constructeurs comme Volkswagen qui dominent ce segment. Si cette stratégie semble payante pour le moment, elle n'est pas sans risques. Seule une diversification accrue des modèles pourrait offrir à Renault la résilience nécessaire pour faire face aux futurs défis du marché automobile.
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