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Sahara : enjeux et perspectives pour l'avenir
Les mois à venir s'annoncent cruciaux pour le Sahara marocain et le rôle de l'ONU dans la relance d'un processus politique qui peine à avancer. Avec sa proposition d'autonomie, le Maroc semble gagner le soutien de la communauté internationale, espérant des avancées significatives d'ici avril 2025.
Staffan de Mistura, l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, a récemment exprimé des attentes de progrès notables dans les négociations. Sa mission principale consiste à réunir les parties autour de la table des négociations, conformément aux tables rondes établies en 2019. Cependant, il se trouve actuellement confronté à une impasse, exacerbée par le refus de l'Algérie de s'engager dans le dialogue. .
L'année prochaine marquera non seulement le troisième anniversaire de la nomination de Mistura, mais aussi le cinquantenaire de la récupération du Sahara par le Maroc après la colonisation espagnole. De plus, la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara marocain (MINURSO) célèbrera son 33e anniversaire. Ces jalons historiques soulignent l'urgence d'avancer dans le processus de paix.
Si de Mistura ne parvient pas à surmonter les blocages, il a laissé entendre que l'ONU pourrait devoir réévaluer sa stratégie concernant le Sahara. La possibilité d'une démission de sa part a également été évoquée, soulevant des interrogations sur l'efficacité de l'approche actuelle de l'ONU, surtout face à des résolutions du Conseil de sécurité qui semblent ignorées par l'Algérie et le Polisario. .
Lors de son dernier briefing, de Mistura a posé une question cruciale : « Quand viendra le moment d'avancer de manière décisive sur la question du Sahara marocain ? » Cette interrogation prend d'autant plus de poids à l'approche du cinquième anniversaire du début du conflit.
Malgré ces obstacles, le Maroc poursuit sa stratégie avec assurance, renforçant sa présence et sa gestion du territoire. Selon une dépêche de l'agence italienne Nova, le plan d'autonomie marocaine a gagné en attrait auprès de divers acteurs internationaux, un fait reconnu par l'émissaire onusien. De nombreux pays, dont les États-Unis, la France et l'Allemagne, soutiennent la proposition marocaine comme une solution viable pour mettre fin à ce conflit.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a rappelé que l'initiative d'autonomie, présentée en 2007, est « l'objectif final et non le point de départ du processus ». Ce plan bénéficie du soutien de 115 pays membres de l'ONU, dont 20 États de l'Union européenne, renforçant ainsi sa légitimité au sein des résolutions du Conseil de sécurité.
Face à l'urgence de la situation et aux enjeux de stabilité régionale, il devient impératif de réactiver le processus politique. De Mistura a également souligné le rôle de l'Algérie dans la prolongation du conflit et ses répercussions sur le Maghreb. La rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc amplifie ces tensions, entraînant tout effort vers une résolution.
« Nous devons dépasser cet état d'hostilité si nous voulons renforcer l'intégration de la région », at-il conclu, soulignant l'importance d'une approche collaborative pour avancer vers une solution durable au Sahara marocain. Les mois à venir pourraient ainsi déterminer non seulement l’avenir du Sahara, mais aussi la dynamique politique de toute une région.
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