- 21:03Maroc-Allemagne : vers un nouveau pacte migratoire équitable et durable
- 20:30Jeux de hasard en ligne : le fisc marocain serre la vis sur les gains illégaux
- 20:00 Réunion stratégique de la CAF à Rabat
- 19:30Médiation institutionnelle : Une nouvelle dynamique pour une justice administrative équitable
- 19:09Mobilize DUO : Le Maroc accélère dans l’électrique avec Renault
- 18:33CAN féminine : Jorge Vilda confiant, les Lionnes de l’Atlas prêtes à briller au Maroc
- 18:00CIH Bank lance une augmentation de capital stratégique : BMCE Capital recommande la souscription
- 17:33Rebond des crédits bancaires à l’équipement : une croissance à double vitesse
- 17:19Rabat accueille la première ambassade équatorienne au Maghreb
Suivez-nous sur Facebook
LG Chem : Le projet marocain décalé
Le projet ambitieux de LG Chem au Maroc, en collaboration avec le groupe chinois Huayou, devrait connaître un retard significatif. Ce partenariat, visant à construire deux usines au Maroc, représente un investissement majeur dans le secteur des batteries. Initialement, la première usine était prévue pour se concentrer sur la production de matériaux cathodiques, tandis que la seconde se spécialiserait dans la conversion du lithium.
Cependant, les derniers développements indiquent que la date de mise en production, prévue pour 2026, devra être ajustée. Ce retard est principalement dû à un réajustement du volume prévu avec le client ainsi qu'à une révision du plan d'investissement. Ces modifications ont été confirmées par des sources proches du groupe sud-coréen LG Chem.
Le projet marocain résulte d'un partenariat stratégique entre LG Chem et Youshan, une filiale du groupe Huayou. Cette collaboration vise à établir une usine LFP au Maroc, pays réputé pour ses vastes réserves de roches phosphatées, lesquelles sont essentielles pour la production des batteries. Cette usine, une fois opérationnelle, devrait débuter sa production en série en 2026, avec une capacité annuelle de 50 000 tonnes métriques.
La demande croissante pour les matériaux cathodiques LFP, qui sont de plus en plus populaires en raison de leur coût plus compétitif comparé aux cathodes nickel-cobalt-manganèse (NCM), motive ce projet. LG Chem prévoit que les 50 000 tonnes de matériaux LFP produites par cette usine seront suffisantes pour équiper 500 000 véhicules électriques d'entrée de gamme. Ces véhicules auront une capacité de 50 kilowatts-heure et une autonomie de 350 kilomètres, répondant ainsi à une demande croissante pour des solutions de stockage d'énergie plus abordables et efficaces.
Ce retard dans la mise en œuvre du projet souligne les défis auxquels sont confrontées les grandes initiatives industrielles dans le secteur des technologies propres, notamment en ce qui concerne les ajustements financiers et les attentes des partenaires commerciaux.
Commentaires (0)