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Affaire El Yazidi : Saïd Naciri contre-attaque en justice
Dans un nouveau rebondissement de l'affaire surnommée « Escobar du Sahara », l'ancien président du Wydad de Casablanca, Saïd Naciri, actuellement en détention, a décidé de se constituer partie civile contre le principal accusé, le milliardaire Fouad El Yazidi. Cette démarche a été formellement présentée par l'avocat de Naciri, Maître Mbarek Meskini, lors d'une audience tenue le vendredi 14 mars 2025 à la Cour d'appel de Casablanca.
Une demande contestée
La défense de Fouad El Yazidi s'est opposée à cette initiative, arguant que les accusations portées par Naciri étaient infondées. Cependant, le parquet a accepté d'examiner la demande de constitution de partie civile. Le juge Ali Torchi, en charge de l'affaire, a décidé de reporter sa décision à une date ultérieure, permettant néanmoins à la défense de Naciri d'interroger l'accusé.
Une confrontation reportée
Au cours de cette audience sous haute tension, la Cour a refusé une demande supplémentaire de la défense de Naciri visant à organiser une confrontation directe entre les deux hommes. Les juges ont préféré attendre l'audition complète de Saïd Naciri avant de statuer sur ce point.
Les déclarations de Fouad El Yazidi
Lors de son témoignage, Fouad El Yazidi a affirmé que Naciri l'avait mandaté pour vendre un appartement à Saïdia via une procuration. Il a nié avoir perçu une commission sur la transaction et a insisté sur son rôle d'intermédiaire. « Je ne suis qu'un intermédiaire, et chacun a reçu ce qui lui revient, que ce soit l'acheteur ou Saïd Naciri », a-t-il déclaré.
El Yazidi a également souligné sa notoriété à Saïdia et son intégrité, affirmant qu'il n'aurait jamais escroqué qui que ce soit pour quelques dirhams. Il a rappelé avoir rencontré Naciri en 2013 grâce à l'ancien président de la région de l'Oriental, Abdenbi Bioui.
Une transaction légale
En ce qui concerne la vente des deux appartements, El Yazidi a expliqué qu'il avait reçu un acompte avant de découvrir que les biens appartenaient au financier Haj Ahmed Ben Ibrahim, surnommé « le Malien », et non à Saïd Naciri. Il a assuré que toutes les transactions avaient été réalisées légalement devant un notaire.
La Cour d'appel de Casablanca devrait prochainement statuer sur la recevabilité de la constitution de partie civile de Naciri, tandis que l'affaire continue de susciter de vives réactions dans l'opinion publique.