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Ouarzazate : Alliance pour le renouveau des oasis
Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, une convention-cadre majeure a été signée ce jeudi à Ouarzazate entre trois institutions clés : le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
Cette alliance stratégique, officialisée en marge du 2ᵉ Congrès international des oasis et du palmier dattier, marque un tournant décisif dans la mise en œuvre de solutions concrètes pour la résilience des zones oasiennes et désertiques. L’objectif ? Mettre en place des plateformes de recherche et de développement adaptées aux défis spécifiques de ces territoires fragiles.
La convention vise à créer un cadre collaboratif permettant d’ancrer la recherche appliquée dans les réalités locales. Il s'agit d'unir les expertises pour stimuler un développement agricole intégré, renforcer l’inclusion des jeunes et des femmes, et mobiliser des ressources techniques et financières au niveau national et international.
Une convergence des efforts pour des territoires résilients
Les signataires, à savoir Lamia Ghaouti (INRA), Latifa Yaacoubi (ANDZOA) et Aly Abousabaa (ICARDA), ont souligné l'importance d'une coopération structurée pour répondre efficacement aux défis du changement climatique, de la désertification et de la pression démographique dans les zones oasiennes.
Pour Mme Yaacoubi, ce partenariat s’inscrit dans une logique de convergence et d’intégration des actions des acteurs institutionnels, en misant sur la durabilité et l’innovation. Quant à Mme Ghaouti, elle voit dans cette convention l’opportunité d’ériger un centre d’excellence régional capable de favoriser la coopération Sud-Sud, notamment avec le Sahel, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Un laboratoire vivant pour l’agriculture de demain
Au-delà des discours, cette convention prévoit des actions concrètes : élaboration de programmes de recherche, réhabilitation de stations scientifiques dans les oasis, encadrement technique, formations, et échanges d’expériences sur les dynamiques territoriales. Le soutien à la filière du palmier dattier, ressource emblématique de ces régions, figure parmi les priorités.
Michael Baum, directeur adjoint de l’ICARDA, a évoqué la mise en place d’un « centre international dédié aux zones arides », soulignant que l’agriculture intégrée dans les déserts représente une réponse innovante aux contraintes climatiques.
Un Congrès sous le signe de la résilience
Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce 2ᵉ Congrès international s’est tenu autour du thème : “Résilience et adaptation des écosystèmes oasiens face aux changements climatiques”. Il constitue un espace de dialogue sur les acquis, les défis et les perspectives de développement durable dans les zones oasiennes, avec une attention particulière portée à la filière du palmier dattier.
En scellant cette convention, Ouarzazate devient une place forte de l’innovation pour les territoires oasiens et désertiques. Ce partenariat incarne une volonté commune de bâtir un avenir plus résilient, plus équitable et plus durable pour des régions souvent marginalisées, mais riches de potentialités humaines, écologiques et économiques.