- 18:35Trafic de gasoil : les douanes sur la piste d’un réseau structuré opérant dans les zones industrielles
- 18:04Service militaire 2025 : Le Maroc renforce son dispositif d’accompagnement au recensement des jeunes
- 18:00Partenariat stratégique entre l’UIR, la SODEXAM, l’ONDA et l’AIAC pour la formation aéronautique en Afrique
- 17:45Terramar, l'atout style de Cupra sur les routes marocaines
- 17:24Kia Maroc s’allie à la FMTT pour moderniser le transport touristique
- 17:10WayTech Expo 2025 : Tanger célèbre l’innovation au service d’un avenir numérique et durable
- 17:00Le Maroc capte un projet britannique clé dans les batteries
- 16:45À Al Hoceima, le cactus renaît grâce à l’agriculture solidaire
- 16:23Le Maroc autorise sa première ESCO et accélère sa transition énergétique
Suivez-nous sur Facebook
Le Maroc, entre ouverture commerciale et défis géopolitiques
Dans un contexte mondial marqué par les tensions économiques, le Maroc a choisi de maintenir ses relations commerciales avec la Chine, malgré les restrictions imposées par les grandes puissances. Ce choix stratégique, souligné dans le rapport de sécurité de Munich 2025, offre des avantages immédiats tout en soulevant des questions sur les risques à long terme.
Une relation commerciale en expansion
Depuis son adhésion à l'initiative « Ceinture et Route » en 2017, le Maroc a facilité l'entrée des produits et investissements chinois sur son territoire, sans appliquer de restrictions commerciales. Cette politique contraste avec celle des États-Unis, de l’Union européenne et de pays asiatiques, qui ont pris des mesures protectionnistes pour protéger leurs industries locales du dumping chinois.
Les risques d’une dépendance accrue
L’ouverture du marché marocain aux produits chinois pourrait fragiliser ses industries locales, en particulier dans les secteurs sensibles. Le dumping commercial chinois, avec ses produits à bas prix, pourrait en effet aggraver le déficit commercial du pays et rendre son économie trop dépendante de la Chine. Ce choix, bien que bénéfique à court terme, expose le Maroc à des défis géopolitiques si les tensions entre la Chine et les pays occidentaux s’intensifient.
Un modèle distinct au sein du G20
Alors que de nombreux pays du G20, tels que les États-Unis, l’UE, l’Inde et le Japon, durcissent leur position vis-à-vis de la Chine, le Maroc fait figure d’exception en conservant des échanges ouverts. Cette position reflète une volonté de maintenir des relations économiques solides avec un partenaire stratégique, mais pourrait également être perçue comme une prise de risque face à un contexte international volatile.
Le Maroc se trouve à la croisée des chemins entre la préservation de ses intérêts économiques immédiats et la gestion des risques à long terme. Le défi sera de réussir à maintenir ses relations avec la Chine tout en soutenant son industrie locale et en naviguant dans une géopolitique de plus en plus complexe.
Commentaires (0)