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Assises du Féminisme 2025 : Une nouvelle génération d’engagements
Le 17 mai 2025, Rabat accueillera la deuxième édition des Assises du Féminisme, un événement porté par l’Association pour la Promotion de la Culture de l’Égalité (APCE) et désormais inscrit comme un rendez-vous incontournable de la réflexion féministe au Maroc. À l’heure où les inégalités persistent malgré des avancées dans l’accès à l’éducation et aux droits fondamentaux, cette rencontre ambitionne de mettre en lumière l’un des freins les plus tenaces à l’émancipation des femmes : l’exclusion économique.
Autour du thème central « Les inégalités économiques et leur impact sur le statut et la condition des femmes au Maroc », les Assises réuniront une diversité d’intervenants : associations progressistes, juristes, médecins, islamologues, économistes, artistes et chercheurs. Une véritable mosaïque d’acteurs du féminisme marocain contemporain, réunis pour croiser les regards et formuler des propositions concrètes.
Le choix du thème n’est pas anodin. Selon le « Global Gender Gap Report 2024 », le Maroc se classe à la 137e position sur 146 pays, une place préoccupante qui reflète une stagnation — voire un recul — en matière d’égalité de genre. Si les femmes marocaines représentent une majorité parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, leur taux d’activité reste dramatiquement bas : 19,9 % en 2023, contre 70,4 % pour les hommes. Le chômage féminin atteint quant à lui 13,5 %, soit près du double de celui des hommes.
Face à ces chiffres alarmants, les Assises visent à déconstruire les barrières multiples — économiques, institutionnelles mais aussi socioculturelles — qui entravent l’autonomie financière des femmes. Une attention particulière sera portée à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, à l’accès aux financements et à la sécurisation de l’emploi pour les femmes dans les secteurs formels et informels.
Au-delà du diagnostic, l’ambition est clairement politique : les recommandations issues des échanges seront soumises aux décideurs publics afin d’alimenter les politiques en faveur d’une véritable égalité économique. Car pour l’APCE, « parler de féminisme aujourd’hui, c’est poser la question du pouvoir économique ».
Dans une société en mutation où les aspirations féminines se heurtent encore à des résistances structurelles, les Assises du Féminisme entendent, une fois de plus, faire de la réflexion collective un levier d’action concrète.
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