- 17:00Mondial 2030 : le Maroc trace la voie d’une Coupe du monde verte et inclusive
- 16:45Airbus projette une usine d’assemblage au Maroc pour renforcer sa présence industrielle
- 16:30Le Maroc revoit son accord de libre-échange avec la Turquie pour réduire un déficit commercial croissant
- 16:29Le travail invisible des femmes mérite une loi, selon Abdellatif Ouahbi
- 16:23Réforme de l’école marocaine : Le gouvernement présente un nouveau cadre législatif pour l’enseignement scolaire
- 16:12Stablecoins : Visa accélère son déploiement en Afrique et au Moyen-Orient
- 16:00Investissements durables : la BERD renforce son engagement au Maroc
- 15:57Le Royaume-Uni renforce son partenariat économique avec le Maroc
- 15:30Registre Social Unifié : un levier stratégique à affiner pour une justice sociale effective
Sous-Rubrique Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : Abdelkader Belliraj libéré après une grâce royale
Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.533 condamnés à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, parmi lesquels figure Abdelkader Belliraj, ancien chef présumé d’un réseau islamiste radical. Ce Belgo-Marocain, condamné à perpétuité en 2009, a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech après avoir bénéficié de cette mesure exceptionnelle.
Une grâce royale sous conditions
Abdelkader Belliraj fait partie d’un groupe de 31 détenus condamnés pour des faits liés à l’extrémisme et au terrorisme. Selon un communiqué du ministère de la Justice, ces détenus ont obtenu la grâce royale après avoir exprimé leur attachement aux valeurs nationales et renoncé à l’extrémisme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des initiatives de réhabilitation des prisonniers, visant à favoriser leur réintégration dans la société.
Un parcours judiciaire marqué par des accusations lourdes
Arrêté en 2008, Belliraj avait été reconnu coupable de diriger un réseau islamiste radical et d’être impliqué dans six assassinats en Belgique entre les années 80 et 90. Sa condamnation à perpétuité avait été confirmée en appel en 2010, avant d’être réduite à 25 ans en 2022. Ses co-accusés, dont certains responsables politiques islamistes, avaient déjà bénéficié de mesures de clémence en 2011.
Une décision qui suscite des réactions
Si cette grâce s’inscrit dans la tradition royale à l’occasion des fêtes religieuses, elle suscite des débats sur l’équilibre entre justice et réhabilitation. La libération d’un homme autrefois présenté comme l’un des chefs terroristes les plus dangereux pose des questions sur les garanties de sa déradicalisation et son avenir en liberté.
Commentaires (0)