- 20:14Le projet de Tunnel entre le Maroc et l'Espagne inspire Elon Musk pour son "Dubai Loop"
- 20:03Emmanuel Macron salue l'engagement de SM le Roi Mohammed VI pour l'économie bleue en Afrique
- 20:00Azzedine Ounahi en route vers Brighton : une nouvelle étape en Premier League
- 19:35Le Maroc renforce la coopération nucléaire en Afrique avec l'AIEA
- 18:30Le Maroc s’affirme comme un pilier technologique en Afrique
- 17:30L’Union Africaine lance la 50e session du COREP avec la participation active du Maroc
- 17:00Casablanca face à la controverse : des expropriations sous le feu des critiques
- 16:39Indice de secret financier 2025 : Le Maroc progresse mais doit renforcer sa transparence
- 16:12Essaouira : Une hausse remarquable des nuitées touristiques en début d'année
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : Abdelkader Belliraj libéré après une grâce royale
Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.533 condamnés à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, parmi lesquels figure Abdelkader Belliraj, ancien chef présumé d’un réseau islamiste radical. Ce Belgo-Marocain, condamné à perpétuité en 2009, a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech après avoir bénéficié de cette mesure exceptionnelle.
Une grâce royale sous conditions
Abdelkader Belliraj fait partie d’un groupe de 31 détenus condamnés pour des faits liés à l’extrémisme et au terrorisme. Selon un communiqué du ministère de la Justice, ces détenus ont obtenu la grâce royale après avoir exprimé leur attachement aux valeurs nationales et renoncé à l’extrémisme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des initiatives de réhabilitation des prisonniers, visant à favoriser leur réintégration dans la société.
Un parcours judiciaire marqué par des accusations lourdes
Arrêté en 2008, Belliraj avait été reconnu coupable de diriger un réseau islamiste radical et d’être impliqué dans six assassinats en Belgique entre les années 80 et 90. Sa condamnation à perpétuité avait été confirmée en appel en 2010, avant d’être réduite à 25 ans en 2022. Ses co-accusés, dont certains responsables politiques islamistes, avaient déjà bénéficié de mesures de clémence en 2011.
Une décision qui suscite des réactions
Si cette grâce s’inscrit dans la tradition royale à l’occasion des fêtes religieuses, elle suscite des débats sur l’équilibre entre justice et réhabilitation. La libération d’un homme autrefois présenté comme l’un des chefs terroristes les plus dangereux pose des questions sur les garanties de sa déradicalisation et son avenir en liberté.
Commentaires (0)