- 19:20Ifrane : L’Université Al Akhawayn célèbre sa 26e promotion et 30 ans d’excellence académique
- 17:00Le Maroc, nouveau pionnier du cannabis médical
- 16:41Le Maroc crée une société pour ses zones de défense
- 16:16Économie informelle au Maroc : le PPS prône des incitations au lieu des sanctions
- 15:30Hiba Bennani, bachelière prodige de Rabat-Salé-Kénitra avec une moyenne de 19,61
- 13:30Le Maroc séduit au Design Show Australia 2025
- 12:30Sahara : Le Maroc élargit son soutien en Afrique anglophone
- 12:00Poivron : le Maroc devient leader incontesté sur le marché espagnol
- 11:30Errachidia et Tinghir : le Japon soutient trois projets pour l’eau et l’agriculture rurale
Suivez-nous sur Facebook
Le Maroc, entre ouverture commerciale et défis géopolitiques
Dans un contexte mondial marqué par les tensions économiques, le Maroc a choisi de maintenir ses relations commerciales avec la Chine, malgré les restrictions imposées par les grandes puissances. Ce choix stratégique, souligné dans le rapport de sécurité de Munich 2025, offre des avantages immédiats tout en soulevant des questions sur les risques à long terme.
Une relation commerciale en expansion
Depuis son adhésion à l'initiative « Ceinture et Route » en 2017, le Maroc a facilité l'entrée des produits et investissements chinois sur son territoire, sans appliquer de restrictions commerciales. Cette politique contraste avec celle des États-Unis, de l’Union européenne et de pays asiatiques, qui ont pris des mesures protectionnistes pour protéger leurs industries locales du dumping chinois.
Les risques d’une dépendance accrue
L’ouverture du marché marocain aux produits chinois pourrait fragiliser ses industries locales, en particulier dans les secteurs sensibles. Le dumping commercial chinois, avec ses produits à bas prix, pourrait en effet aggraver le déficit commercial du pays et rendre son économie trop dépendante de la Chine. Ce choix, bien que bénéfique à court terme, expose le Maroc à des défis géopolitiques si les tensions entre la Chine et les pays occidentaux s’intensifient.
Un modèle distinct au sein du G20
Alors que de nombreux pays du G20, tels que les États-Unis, l’UE, l’Inde et le Japon, durcissent leur position vis-à-vis de la Chine, le Maroc fait figure d’exception en conservant des échanges ouverts. Cette position reflète une volonté de maintenir des relations économiques solides avec un partenaire stratégique, mais pourrait également être perçue comme une prise de risque face à un contexte international volatile.
Le Maroc se trouve à la croisée des chemins entre la préservation de ses intérêts économiques immédiats et la gestion des risques à long terme. Le défi sera de réussir à maintenir ses relations avec la Chine tout en soutenant son industrie locale et en naviguant dans une géopolitique de plus en plus complexe.
Commentaires (0)