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Société

Casablanca lance un dispensaire vétérinaire pour les animaux errants

Mardi 10 - 14:45

Par: Naji khaoula

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Casablanca renforce sa politique de gestion des animaux errants avec l’ouverture prochaine d’un dispensaire vétérinaire au sein de la fourrière municipale de Médiouna. Cette initiative, pilotée par la société de développement local Casa Baïa, s’inscrit dans une volonté de concilier santé publique, sécurité des citoyens et respect du bien-être animal.

Prévu pour être opérationnel dans les semaines à venir, le nouveau centre vétérinaire couvrira une superficie d’environ 100 m². Il aura pour mission principale de prendre en charge les chiens et chats errants capturés dans les différents quartiers de la métropole. Les prestations proposées incluent l’identification et l’enregistrement des animaux, les soins médicaux de première nécessité, la stérilisation chirurgicale ainsi que la vaccination, notamment contre la rage.

Pour assurer la qualité des interventions, le dispensaire sera équipé de matériel médical moderne : table opératoire, instruments de chirurgie, appareils de soins et dispositif de stérilisation du matériel. L’Ordre national des vétérinaires a été associé au projet afin de garantir la présence de praticiens qualifiés, dans le cadre d’un programme structuré assurant un suivi médical rigoureux des animaux pris en charge.

Une gestion conforme aux standards internationaux

Ce projet s’inscrit dans la continuité de la convention-cadre signée en 2019 entre la commune de Casablanca et plusieurs partenaires institutionnels. Cette convention vise à structurer la gestion des animaux errants à travers la stérilisation, la vaccination et la prévention des risques sanitaires, notamment la rage.

En réponse aux accusations récentes concernant d’éventuelles maltraitances lors des opérations de capture, Casa Baïa a publié un démenti catégorique. L’entreprise affirme que ses équipes agissent dans le strict respect des normes internationales, sans recourir à l’euthanasie. Les techniciens, formés à la capture sécurisée, disposent d’un encadrement spécifique, en particulier pour les cas suspectés de rage.

Une infrastructure adaptée aux besoins

La fourrière municipale de Casablanca, où sera implanté le dispensaire, s’étend sur une superficie de 10 000 m². Elle comprend plus de 400 cages réparties selon les catégories d’animaux : chiens errants, chiens dangereux, chats errants et animaux ayant subi une stérilisation. Ce dispositif logistique renforcé permettra d’améliorer les conditions de prise en charge et de traitement des animaux, tout en limitant les risques de prolifération et de transmission de maladies.

Avec cette nouvelle étape, Casablanca ambitionne de mettre en place un modèle de gestion respectueux des normes sanitaires, des droits des animaux et des préoccupations citoyennes. Un pas important vers une cohabitation plus apaisée entre les habitants et la population animale urbaine.

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