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Mondial 2030 : un stade-tente, symbole de l’identité Marocaine
Un concept architectural unique pour Benslimane
À l’approche du Mondial 2030, le futur Grand Stade Hassan II de Benslimane se démarque par une identité architecturale marocaine inédite. Conçu par l’architecte Tarik Oualalou en collaboration avec le cabinet britannique Populous, ce projet s’inspire du moussem, une tradition de rassemblement saisonnier, avec un élément central fort : la tente.
Lors d’une conférence à l’Université Mohammed VI Polytechnique, Oualalou a expliqué que l’objectif était de créer une infrastructure ancrée dans la culture marocaine, tout en s’éloignant du standard uniformisé des stades mondiaux. « La tente est un symbole marocain et universel, un espace de rencontre et d’hospitalité », a-t-il affirmé.
Un stade au-delà du football
Pensé comme un véritable espace de vie, le stade intégrera des équipements accessibles en permanence : espaces sportifs, loisirs pour enfants et zones commerciales. « L’idée est de ne pas laisser une structure vide hors des jours de match, mais d’en faire un lieu dynamique au service de la communauté », a ajouté Oualalou.
Le stade, d’une capacité impressionnante de 115 000 places, vise à accueillir la finale du Mondial 2030, malgré une concurrence avec l’Espagne. Il sera accompagné d’un complexe sportif comprenant un stade d’athlétisme, une piscine olympique et plusieurs terrains d’entraînement.
Un projet durable et innovant
Conçu avec des matériaux à faible empreinte carbone et intégrant les dernières normes énergétiques, ce projet s’inscrit dans une démarche écologique. Il se veut résistant aux conditions climatiques extrêmes tout en garantissant une consommation énergétique optimisée.
Avec ce stade hors normes, le Maroc affiche clairement son ambition : faire du Mondial 2030 une vitrine de son patrimoine et de son ouverture sur le monde.
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