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Sahara marocain : Bruxelles désarme les illusions séparatistes d’Alger
Le dossier du Sahara marocain continue de connaître un tournant décisif, et cette fois, c’est Bruxelles qui frappe un grand coup en dissipant les illusions persistantes d’Alger et du Front Polisario. Vendredi dernier, le porte-parole du Service européen pour l’action extérieure a clairement affirmé que « ni l’Union européenne ni aucun de ses États membres ne reconnaissent la RASD », infligeant ainsi un revers diplomatique majeur à ceux qui nourrissent depuis des décennies une fiction rejetée par la communauté internationale.
Cette déclaration intervient à quelques jours d’une réunion ministérielle UE-Union africaine prévue à Bruxelles, un événement que l’Algérie tentait d’instrumentaliser pour faire valoir la cause séparatiste. En anticipant ces manœuvres, l’Union européenne a tenu à préciser que la participation éventuelle de la RASD à cette rencontre, issue uniquement des mécanismes internes à l’Union africaine, ne change en rien la position ferme et constante de l’UE sur la question sahraouie. Un message clair qui réaffirme le rejet de toute reconnaissance diplomatique à une entité sans légitimité.
Sur le plan international, ce camouflet européen s’inscrit dans un contexte où la souveraineté marocaine sur son Sahara reçoit un soutien croissant. Depuis deux ans, plusieurs pays, dont l’Équateur et Panama, ont retiré leur reconnaissance à la RASD. Aujourd’hui, plus de 110 États soutiennent le plan marocain d’autonomie, parmi lesquels figurent deux membres permanents du Conseil de sécurité et 23 États de l’Union européenne. Le secrétaire d’État américain a également réaffirmé que la seule solution réaliste au conflit passe par ce plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
La position européenne reflète une prise de conscience qui balaie l’idéologie séparatiste portée par Alger, désormais perçue comme un acharnement dénué de toute crédibilité. Même les récentes évaluations à huis clos du Conseil de sécurité, révélant l’échec total des milices du Polisario sur le terrain, confirment l’impuissance du mouvement séparatiste à influer sur le statu quo.
Derrière la façade médiatique, la situation des camps de Tindouf, où vivent des milliers de Sahraouis sous contrôle algérien, reste préoccupante. Les blocages imposés aux recensements du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) violent les résolutions onusiennes et maintiennent une population dans une forme d’enfermement politique et humanitaire. Cette réalité vient contredire le mythe d’une « République sahraouie » autonome et légitime.
Parallèlement, la diplomatie marocaine déploie une stratégie proactive qui porte ses fruits. À l’échelle africaine, le Maroc s’impose comme un partenaire incontournable, contribuant à la stabilité et au développement, ce qui contraste avec l’isolement croissant de l’Algérie. Celle-ci, engluée dans ses propres crises économiques et politiques, ne parvient plus à justifier son soutien inconditionnel au Polisario.
Le Royaume se prépare à célébrer le 50e anniversaire de la Marche verte, symbole d’un engagement populaire et d’une unité nationale renforcée par le soutien international. À l’ONU, le représentant marocain Omar Hilale a souligné ce moment historique, annonçant « l’aube d’une solution définitive à ce conflit artificiel ».
Dans ce contexte, l’Algérie apparaît de plus en plus isolée, attachée à un discours désuet et stérile. Le Polisario, privé de reconnaissance et d’efficacité, n’est plus qu’un instrument d’un régime algérien en perte de vitesse. Ce dossier dépasse désormais les simples frontières du Sahara : il est révélateur des difficultés structurelles de l’Algérie à offrir une vision constructive à ses voisins et à son peuple.
Alors que le Maroc avance avec confiance et détermination, ses adversaires s’enlisement dans une impasse politique dont ils ne semblent pas sortir. Bruxelles, par cette mise au point ferme et claire, contribue à désarmer définitivement les illusions séparatistes et à conforter la légitimité marocaine sur son Sahara.
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