- 11:37Le Maroc frappé par un “dôme de chaleur” : des températures records expliquées par la DGM
- 11:30Les actes adoulaires au cœur d’un séminaire à Rabat : entre contrôle et efficience judiciaire
- 11:11Crise silencieuse dans la filière laitière : quand le lait ne coule plus à flot
- 11:11Devises vs Dirham: les cours de change de ce jeudi 3 juillet
- 11:01Le Maroc s’apprête à accueillir une délégation brésilienne pour discuter d’un partenariat autour du KC-390
- 11:00Zagora : le ministère accélère la riposte face à la crise hydrique
- 10:53Xiaomi crée sa filiale au Maroc pour renforcer sa présence sur un marché en pleine expansion
- 10:45Go Siyaha Days fait escale à Saïdia pour dynamiser l’investissement touristique dans l’Oriental
- 10:43Marché automobile : les ventes de véhicules neufs en forte accélération
Suivez-nous sur Facebook
Casablanca change de cap pour sa propreté
Casablanca s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa politique de gestion des déchets. Le 26 juin 2025 marquera la fin des contrats liant la ville aux sociétés Arma et Averda, opérateurs historiques chargés de la propreté urbaine. À cette occasion, la municipalité s’oriente vers une refonte complète du système avec, à la clé, le lancement d’appels d’offres internationaux pour sélectionner de nouveaux prestataires.
Un cahier des charges innovant pour un service renforcé
Lors de la réunion de la commission municipale de suivi du secteur, tenue le 21 mai dernier, les élus ont présenté les grandes lignes du futur cahier des charges. Objectif : élever le niveau des prestations et garantir aux habitants un cadre de vie plus propre et plus sain. Parmi les principales mesures envisagées figurent :
- l’achat de nouveaux camions-bennes et compacteurs,
- l’intégration d’engins spécialisés, comme les bulldozers à balais latéraux, pour traiter les déchets verts,
- l’adoption de plans de collecte sectorisés, adaptés aux particularités de chaque arrondissement,
- et l’inclusion des jardins publics et des places dans les tournées de nettoyage manuel.
La « police de la propreté » entre en scène
Au-delà des aspects techniques, Casablanca souhaite agir sur le plan comportemental. La commune a ainsi commencé à structurer une « police de la propreté », des équipes spécialement formées pour sensibiliser la population, surveiller les infractions et sanctionner les dépôts sauvages ou le non-respect des consignes de tri.
Pour Karim Glaibi, membre du conseil de la ville, « cette nouvelle étape est une opportunité essentielle pour améliorer durablement la qualité du service de propreté à Casablanca ». Il insiste sur la nécessité d’une mobilisation collective : « Les élus, les prestataires et surtout les citoyens doivent s’engager ensemble afin de réussir cette transition. »
Vers une métropole modèle en matière de propreté ?
Les récentes améliorations constatées sur le terrain montrent que des avancées sont possibles, mais elles restent fragiles. Le changement de prestataires pourrait devenir un tremplin pour transformer Casablanca en référence nationale, voire régionale, en matière de gestion urbaine des déchets. À condition, bien sûr, que les nouvelles entreprises soient à la hauteur des ambitions affichées.
La métropole marocaine, qui connaît une croissance rapide et une urbanisation intense, joue ici une carte cruciale pour son image, sa qualité de vie et sa durabilité environnementale. À suivre de près.
Commentaires (0)