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Un nouveau dinosaure découvert au Maroc
Un nouveau dinosaure à bec de canard, baptisé Taleta taleta, a été mis au jour dans le bassin phosphaté d’Ouled Abdoun, près de Khouribga. Cette découverte, annoncée dans la revue Gondwana Research le 28 mai 2025, offre un aperçu inédit sur la dispersion des hadrosauridés en Afrique du Nord, à la fin du Crétacé supérieur, il y a environ 66 millions d’années.
L’équipe internationale, dirigée par le paléontologue Nicholas Longrich de l’Université de Bath et composée de chercheurs espagnols, français et marocains, a exhumé deux maxillaires fossiles dans cette zone riche en phosphate, connue pour ses trésors paléontologiques. Taleta taleta rejoint ainsi deux autres espèces marocaines de lambeosaurinés, Ajnabia odysseus et Minqaria bata, renforçant l’idée d’une diversification rapide de ce groupe à la fin de l’ère des dinosaures.
« Taleta taleta présente des caractéristiques uniques, comme une crête ectoptérygoïde plus élevée, une rangée de dents droite et des couronnes dentaires distinctes, qui le différencient de ses proches parents Ajnabia et Minqaria », précise le professeur Longrich. Cette distinction anatomique suggère un troisième genre et espèce, confirmant l’incroyable biodiversité qui régnait à cette époque.
La découverte de Taleta taleta met aussi en lumière le contexte géologique fascinant de la région. Le bassin d’Ouled Abdoun, s’étendant sur des centaines de kilomètres carrés, est un site d’exception pour les fossiles marins et terrestres, grâce à ses alternances de sables phosphatés, de marnes et de calcaires formés dans un environnement marin peu profond. À l’époque, l’Atlantique nord s’enfonçait profondément dans le continent africain, offrant un cadre idéal pour la conservation des restes fossiles.
Ce nouveau spécimen confirme la position du Maroc comme l’un des hauts lieux mondiaux de la paléontologie. Taleta taleta n’est pas seulement un nouveau nom dans la longue liste des dinosaures africains, il est aussi une pièce majeure pour comprendre la biodiversité et l’adaptation des dinosaures à la fin du Crétacé.