- 11:00Rabat progresse dans le classement des villes intelligentes
- 10:58Salesforce révolutionne l'expérience client en Afrique avec Agentforce à GITEX Africa 2025
- 09:00L'Ambassade du Maroc en Chine organise un consulat mobile pour la communauté marocaine de Guangdong
- 18:30Coupe de la CAF : la RS Berkane en quête de confirmation à Constantine
- 17:17Blé tendre marocain : entre surproduction locale et appétit pour l'importation
- 16:40Cybersécurité au Maroc : un appel pressant pour un cadre national renforcé
- 16:20Arrestation pour dénonciation calomnieuse après le meurtre macabre de Ben Ahmed
- 14:40Le CRI de l'oriental consolide son rôle moteur en matière d'investissement régional
- 14:15Casablanca explore l'avenir des médicaments à base de cannabis
Suivez-nous sur Facebook
Le PJD en quête de reconquête politique
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) affiche sa détermination à reprendre les rênes du pouvoir exécutif au Maroc. Malgré une chute vertigineuse du nombre de ses sièges parlementaires, passant de 125 à seulement 13, Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti et ancien chef du gouvernement, voit cette situation comme une opportunité pour un retour en force.
Lors d'une conférence tenue mercredi soir à l'Institut des études supérieures de gestion (HEM), Benkirane a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle du pays. Il a réaffirmé que le PJD se tient prêt à gouverner à nouveau, malgré la baisse de sa représentation législative.
Une volonté de reconquête
"Le parti ne peut pas passer de 13 à 100 sièges d’un coup pour reprendre la direction du gouvernement. Mais après avoir observé la concurrence entre plusieurs partis, je me demande ce qui nous empêcherait de dominer les prochaines élections", a-t-il déclaré.
Critiquant vivement la gestion du gouvernement actuel, il l'a qualifiée d’« échec flagrant », dénonçant une gouvernance marquée, selon lui, par l’avidité et le désir de contrôle. Il a pris pour exemple le projet de dessalement de l’eau de mer, symbole d’une administration qu'il juge inefficace. S’il reconnaît que des défis structurels tels que la sécheresse existent, il estime que "le rôle du gouvernement ne doit pas être de se retrancher derrière ces problèmes, mais d’apporter des solutions concrètes".
Mobilisation et élections anticipées
Au-delà de la critique, Benkirane a appelé les citoyens à s’engager davantage dans le processus électoral, considérant cette implication comme essentielle pour le développement du pays. Il a également plaidé pour des élections anticipées, estimant que le gouvernement en place ne répond pas aux attentes des Marocains. Selon lui, un maintien trop long de la situation actuelle pourrait accentuer la crise politique et sociale, notamment avec la multiplication des manifestations et des grèves, comme celles des étudiants en médecine.
Un parti en pleine réflexion
Concernant l’avenir du PJD, Benkirane a souligné que le parti prépare activement son neuvième congrès prévu en avril prochain. Cette échéance pourrait aboutir à l’élection d’une nouvelle direction ou au maintien de l’actuelle. "Nous travaillons activement pour préparer cette étape importante et nous préparer aux prochaines élections", a-t-il affirmé.
Tout en s’inscrivant dans l’opposition, le PJD entend se positionner comme une alternative crédible, rejetant ce qu’il perçoit comme des manipulations politiques visant à marginaliser certaines compétences. Selon Benkirane, "si le gouvernement continue sur cette voie, la confiance s’érodera encore davantage, avec des conséquences désastreuses".
Avec une ambition renouvelée, le PJD tente de rebâtir sa légitimité et sa force électorale, gardant un œil attentif sur l’évolution du paysage politique marocain.
Commentaires (0)