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Canicule inédite aux Émirats : Le thermomètre frôle les 51 °C
Les Émirats Arabes Unis viennent de franchir un seuil inquiétant dans leur climat déjà extrême. Vendredi, une température record de 50,4 degrés Celsius a été enregistrée à Al Shawamekh, dans l’émirat d’Abou Dhabi, selon le Centre national de météorologie (NCM). Il s’agit de la température la plus élevée jamais mesurée en mai depuis le début des relevés en 2003.
Ce nouveau record dépasse celui établi en mai 2009, qui s’élevait à 50,2 °C. Ce pic s’inscrit dans une tendance plus large d’intensification des vagues de chaleur dans la région. Le mois précédent, les autorités avaient déjà constaté une chaleur inhabituelle pour la saison, avec une température maximale moyenne record de 42,6 °C en avril. Le 27 avril, le mercure avait grimpé jusqu’à 46,6 °C, deuxième valeur la plus élevée jamais enregistrée dans le pays pour ce mois, juste derrière les 46,9 °C d’avril 2012.
Face à cette situation, les autorités émiraties ont renouvelé leurs appels à la prudence, recommandant à la population de s’hydrater régulièrement et d’éviter les activités en plein air aux heures les plus chaudes, généralement entre midi et 16 h. Les enfants, les personnes âgées et les travailleurs en extérieur sont particulièrement vulnérables à ces épisodes caniculaires.
Situés en plein cœur du désert, les Émirats Arabes Unis sont habitués aux chaleurs extrêmes. Mais la répétition et l’intensité croissantes de ces épisodes soulèvent de vives inquiétudes quant aux effets du réchauffement climatique, notamment dans les zones arides du Moyen-Orient. Bien que l’économie du pays repose encore largement sur les hydrocarbures, les Émirats investissent activement dans les énergies renouvelables pour diversifier leurs sources d’énergie et réduire leur empreinte carbone.
Ce nouveau record pourrait marquer un tournant dans la perception locale de l’urgence climatique, alors que les Émirats s’apprêtent à affronter un été qui s’annonce particulièrement éprouvant.
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